Les gestionnaires sans frontières
Avec les premières manifestations de la mondialisation est apparue une demande pour un nouveau type de gestionnaire : le gestionnaire sans frontières, capable de mener des affaires hors des frontières nationales. Souvent polyglotte ; le gestionnaire sans frontières a une conscience mondiale, apprécie la diversité des comportements, des croyances, des valeurs et des usages, et sait concevoir des stratégies qui en tiennent compte. Si vous avez ce profil- ou si vous êtes sur le point de l’avoir-, préparez-vous : les recruteurs des entreprises sont à l’affût de gens comme vous !
Bien qu’incontournable, la dimension mondiale du commerce et de la gestion pose de nombreux problèmes. Même les personnes qui excellent dans leur travail et dont les compétences techniques font l’unanimité chez elles découvrent souvent que leur style, leurs attitudes et leurs approches sont inefficaces à l’étranger. Tout gestionnaire qui a une solide expérience internationale vous le dira, travaille à l’étranger exige une grande faculté d’adaptation et une bonne dose de patience, de souplesse et de tolérance. Bref, une sorte de « conscience mondiale » de la réalité du nouvel ordre économique. A cet égard, certains ont beaucoup à apprendre.
En cette ère de mondialisation, le succès des entreprises repose de plus en plus sur des activités planétaires et sur un personnel multinational. A cet égard, la majorité des dirigeants ont appris par expérience une règle fondamentale : pour faire des affaires sur les marchés internationaux, il faut comprendre les cultures locales. Partout dans le monde, que ce soit dans des petites, moyennes ou grandes entreprises, les gestionnaires sont placés devant la multitude de défis et d’occasions d’affaires qu’engendre la concurrence dans un monde de plus en plus complexe et sans frontières. Dans cette conjoncture, la capacité de respecter les différences et de valoriser la diversité dans les organisations devient un talent essentiel pour une gestion efficace du personnel.
Les organisations d’aujourd’hui cherchent des gestionnaires conscients des enjeux de la mondialisation et sensibles à leurs dimensions culturelles. Tous n’iront pas travailler à l’étranger, mais tous doivent 1) être conscients de l’interdépendance des économies et des répercussions éventuelles sur leur organisation d’événements se déroulant à l’autre bout du monde ; 2) savoir communiquer avec des interlocuteurs d’autres pays et d’autres cultures ; 3) pouvoir apprendre rapidement des pratiques de gestion étrangères.
Aucun commentaire