Depuis que notre pays s’est engagé sur la voie du développement durable, les responsables du secteur éducatif ne cessent de mettre en œuvre des plans d’action et de les appliquer afin de sortir notre éducation de son état défectueux. Cependant malgré les sommes importantes investies pour mener à bien leurs missions, le résultat n’est pas encore atteint et l’état de notre éducation ne cesse de se dégrader. Le Roi Mohammed VI à son tour insiste, dans la majorité de ses discours, à donner plus d’importance à ce secteur qui représente la base de tous pays en voie de développement.
Le secteur éducatif souffre depuis des années de sa vision brouillée et pleine de failles. Des stratégies qui ont voués à l’échec malgré les sommes intéressantes qui ont été investies à son égard. Les responsables ne veulent pas prendre conscience que les modèles qui viennent de l’étranger ne peuvent être appliqués et n’aboutiront à aucun résultat positif. Les décisions prises pour améliorer ce secteur n’impliquent pas le résultat d’une étude menée sur terrain, mais se basent sur un modèle indifférent qui ne prend en considération ni les réclamations des instituteurs, ni les propositions des syndicalistes qui ne cessent de demander un changement dans les stratégies où il y a toujours une absence de vision à long terme.
Les solutions pour une politique éducative réussie ne peuvent provenir que du terrain. Les instituteurs, les professeurs, les doyens, les recteurs, les directeurs des écoles, tous les responsables du secteur doivent se mettre d’accord pour se réunir et débattre tous les points essentiels à la réussite du projet éducatif. Sortir de ce cercle vicieux ne peut se réaliser du jour au lendemain, il nous faut toute une stratégie venant d’hommes de terrain connaissant les failles et les besoins mieux qu’aucun autre responsable.
Prenons au sérieux l’état de notre éducation et n’oublions surtout pas que la réussite de tout projet quelque soit son ampleur est le résultat d’un travail acharné d’équipes soucieuses de l’avenir de son pays.