BASES D’APPRENTISSAGE D’ECHANGES LANGAGIERS
BASES D’APPRENTISSAGE D’ECHANGES LANGAGIERS
S’interroger sur le niveau scolaire des apprenants, c’est savoir/pouvoir prendre en compte l’intégralité des parcours individuels et collectifs, compte tenu des visions, des déclarations, des décisions, des remises en questions tant officielles que particulières ; et ce depuis la publication des I.O. de 1967, pour ne citer que celles-là.
Mais, dès lors qu’on fait timidement les premiers pas d’une quelconque tentative d’investigation, sans doute aventurière, dans le paysage obscur du monde éducationnel national, l’on se trouve irrémédiablement bloqué par un des problèmes les plus épineux, qui n’est tout autre que les impacts redoutables des différentes mains mises des plus Hauts Responsables, du plus haut sommet de la hiérarchie gouvernante.
Au Maroc, la pratique des langues s’acquiert en premier lieu dans les établissements scolaires depuis la maternelle jusqu’au secondaire qualifiant, exception faite chez des familles nanties qui s’offrent le luxe de garantir pour leur enfants un enseignement privé de qualité.
Nous n’exagérons aucunement les données, si nous affirmons que dans le cas des natifs, et des pays d’accueil, les apprenants de la maternelle parviennent aisément à pratiquer des échanges langagiers avec le professeur d’écoles, leurs camarades et leurs parents sans la moindre difficulté, de quelque nature que ce soit. Il en est de même pour ce qui est des caractéristiques psychopédagogiques, des attitudes accompagnant des échanges langagiers dégagés de tout obstacle susceptible de provoquer des hésitations, des confusions d’ordre lexical, syntaxique, morphosyntaxique, ou autres.
Il serait juste d’insister sur le fait notable de la maîtrise quasi parfaitement remarquable de la construction d’énoncés qui expriment la personnalité des locuteurs de bas âge jonglant avec des tournures impliquant des actes de paroles suffisamment élaborés, dans le but ultime de réaliser des objectifs communicationnels hautement responsables.
Aussi serait-il heureusement constatable chez les apprenants une grande volonté, et une nette envie de s’exprimer, de parler, en vue de s’essayer à s’imposer en argumentant judicieusement, et sans complexe, avec grâce, habileté, et lucidité exemplaires
Parvenus aux cycles primaire et collégial, les apprenants auront suffisamment maîtrisé le code oral à tel point qu’ils sauront jongler avec un nombre considérable de tournures et de formes interrogatives, impératives, négatives, interro-négatives, affirmatives les plus fréquentes.
De même, ils sauront conjuguer des verbes au présent, au passé composé, à l’imparfait, au futur, au présent du subjonctif, au présent du conditionnel.
D’une façon générale, ils parviendront très aisément à élaborer des énoncés intelligemment construits, structurés, aptes à servir efficacement d’outils et de moyens linguistiques exigés logiquement par des conversations, des communications qui s’attaquent au code écrit, impliquan, plus tard, les exigences de l’écrit.
En définitive, c’est bien au niveau de la maternelle que les jeux sont faits, et que les principaux enjeux conversationnels et communicationnels devraient se concrétiser inéluctablement, grâce en premier lieu et prioritairement à la familiarisation avec le code oral.
Ce serait là des bases fondamentales et indispensables pour un enseignement/apprentissage
optimal, efficient, logique, sérieux,et prometteur./.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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