DIGNITE BAFOUEE, DROIT A L’INDIGNATION
DIGNITE BAFOUEE, DROIT A L’INDIGNATION
«Quand un gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs. »
(art.35 de la Déclaration des Droits de l’Homme 1793)
Il n’y a pas de dignité possible, en dehors des libertés individuelles et collectives.
Un esclave, un prisonnier, un pauvre vivant dans la dépendance, un peuple en but à des décennies, voire des siècles de lavage de cerveau, sont privés de toute dignité.
Il n’y a pas de dignité possible pour ceux qui ne peuvent accéder à un minimum de bien-être matériel : disposer d’une eau potable, manger à sa faim, accéder à un niveau correct de soins médicaux…
Il n’y a pas de dignité possible si chaque Etre Humain ne peut lui-même librement choisir son conjoint, ses opinions politiques, ses opinions philosophiques et religieuses, et s’il ne sait ni lire ni écrire.
Il importe donc d’insister sur le fait que soient remplies toutes les conditions qui peuvent garantir le moins mal et par conséquent le mieux, la dignité de l’homme.
La démocratie vraie, et non purement formelle, et feinte superficiellement, qui apporte le respect des libertés individuelles et collectives.
La laïcité, seul principe découvert à ce jour qui permette à chacun de penser ce que bon lui semble, dans le domaine métaphysique.
L’histoire opérationnelle enseigne qu’une seule catégorie de personne accède autant que faire ce peut à la dignité : le citoyen, dans la pleine acception du terme.
Par conséquence, il est absolument nécessaire et même plus que jamais, d’aborder le principe de laicité, comme partie intégrante de l’Humanisme.
Ce principe vital pour la dignité de l’Etre Humain, fait en effet actuellement l’objet d’une offensive sans précédent partout dans le monde, de politiciens réactionnaires, mais aussi de ceux qui se croient de gauche, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’ils se sont mis à plat ventre devant le veau d’or alors qu’on ne leur demandait rien, et des faux journalistes-laveurs de cerveau de médias pourris.
Le fondement de toute morale repose sur un principe simple, qui paraît basique, et qui pourtant structure tout. S’il est ignoré, la vie sur terre devient un enfer, et la formule : « L’enfer, c’est les autres » qui semble excessive, prend alors tout son sens. Ce principe consiste à ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse, qu’on me vole ma voiture, qu’on m’insulte si je ne partage pas un avis, ou si j’émets une opinion qui déplaît, qu’on torture, emprisonne et assassine un membre de ma famille, qu’on extermine un peuple auquel je n’appartiens pas…
En retour, je m’efforce d’épargner aux autres toutes ces « réjouissances ».Si tout le monde respectait toujours ce principe, qu’on le rattache ou non à une transcendance, la vie sur la planète serait enchanteresse.
En application de ce principe, je n’ai pas envie qu’on choisisse à ma place mon épouse, mon parti politique, ou même d’adhérer ou pas à un parti, ou à un syndicat…
Réciproquement, je considérerais que je n’ai absolument pas le droit de faire les choix des autres à leur place, puisque je considérerais comme insupportable, inadmissible qu’ils fassent de même à mon égard !
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
Aucun commentaire