LA DICTATURE ECONOMIQUE MONDIALE : TOUS LES MOYENS SAUVAGES SONT BONS POUR ECRASER LES PEUPLES.
LA DICTATURE ECONOMIQUE MONDIALE :
TOUS LES MOYENS SAUVAGES SONT BONS POUR ECRASER LES PEUPLES.
Comme dans tout système pourri et en déroute, les politiciens des Etats de droite et soi – disant de gauche, au lendemain des indépendances et les sauvages des commissions fantoches ne sont, au fait, qu’une seule et même clique, simplement les commissions acceptent de jouer à fond ce rôle de bras armé des basses œuvres pour dédouaner la lâcheté et l’incompétence des gouvernants et brouiller les cartes.
De ce fait, les dirigeants de la banque mondiale, de l’OMC et du FMI sont donc les principaux responsables de la ruine de pays entiers en Amérique latine et en Afrique par l’application brutale et rigide de la sauvagerie la plus éhontée avec l’assentiment ou le silence des gouvernants chichement soudoyés.
Or, un constat s’impose. Tous ces gens que je viens de citer avaient un point commun : aucun n’était élu et aucun n’avait de compte à rendre à qui que ce soit ! Voilà donc des gens qui décidaient dans quel monde leurs semblables devaient vivre et ceux-ci n’avaient qu’à s’incliner ! Ce système de gouvernement a un nom : c’est un système totalitaire créé avec l’aide et la bénédiction des organisations internationales sous de multiples prétextes, et sous de multiples cigles suspects et douteux.
Dans ce monde-là, le citoyen n’a absolument aucune place. C’est même un ennemi à abattre ! Le système a donc tout fait pour que n’existent plus que des producteurs, paralysés par l’angoisse du chômage et de la misère, au point de s’estimer très heureux de ne pas crever de faim, des consommateurs abrutis par des médias aux ordres, des pauvres bougres empêtrés dans les filets des fausses croyances et des sectes, le tout couronné par un individualisme forcené ayant terrassé toute solidarité, comme le preux chevalier avec le vilain dragon !
S’il n’y avait que des citoyens vivant debout, le système serait menacé. Ce dernier n’a certes pas gagné la guerre, mais il a gagné cette bataille là et haut la main !
Avant de penser à des solutions plus globales et plus radicales aux problèmes dramatiques qui se posent à l’Humanité, démarche incontournable, il faut commencer par réhabiliter complètement la notion de citoyenneté ; c’est la première marche de l’issue vers le haut.
Le citoyen est-il seulement une personne qui vote de temps en temps et paie ses impôts (s’il est pauvre, les autres s’en dispensent) ? Eh bien non ! Il doit être beaucoup plus que cela et dans des proportions considérables. Il est impératif que la citoyenneté soit considérée comme une valeur fondamentale des démocraties qui doit être revalorisée et mise au centre de tout dispositif institutionnel.
Pour être acteur de son destin, le citoyen doit faire preuve de beaucoup d’ambition, non pour lui-même, bien entendu, mais de façon désintéressée, au service du bien commun. Il pourra ainsi mener efficacement le combat sans cesse recommencé en faveur des valeurs humanistes et démocratiques et cheminer vers son idéal : promouvoir toujours, partout et pour tous, la dignité de l’Etre Humain.
Il doit travailler obstinément à la recherche de la vérité dans tous les domaines, dans toute la mesure du possible et de ses moyens intellectuels et du temps dont il dispose. Il doit donc s’instruire, s’informer, se cultiver, régulièrement. Il ne doit en aucun cas abandonner sa liberté d’opinion et d’expression à tous les soi-disant experts et laveurs de cerveaux qui sévissent dans les médias qui sont( grassement) payés pour empêcher précisément leurs semblables de se comporter comme des citoyens, c’est-à-dire des hommes et des femmes libres dans un pays libre et véritablement indépendant..
Le but recherché en permanence, on peut encore une fois parler sans complexe d’idéal, étant que chaque citoyen arrive à pouvoir se faire une idée personnelle, pertinente, et agissante, de tous les problèmes qui se posent à lui et à l’Humanité./.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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