COMBAT CITOYEN
COMBAT CITOYEN
Les politiciens de droite et ceux de gauche des années rudes et les sauvages des commissions désignées par le F.M.I. ne sont qu’une et même clique, simplement parce que les commissions ont accepté de jouer à fond le rôle de bras armés des basses œuvres pour dédouaner la lâcheté et l’incompétence de certains gouvernants et brouiller les cartes.
Or, un constat s’impose. Ces responsables qui viennent d’être cités ont un point commun : aucun n’est élu et aucun n’a de compte à rendre à qui que ce soit !
Voilà donc des gens qui décident dans quel monde leurs semblables doivent vivre et ceux-ci n’ont qu’à s’incliner !
Un tel système de gouvernement a un nom : c’est un système totalitaire. La sauvagerie économique mondialisée peut fort bien être qualifiée de fascisme économique mondialisé (sans qu’il s’agisse le moins du monde d’un abus de langage).
Dans ce monde là, le citoyen n’a absolument aucune place. C’est même un ennemi à abattre ! Le système a donc tout fait pour que n’existent plus que des producteurs, paralysés par l’angoisse du chômage et de la misère, au point de s’estimer très heureux de ne pas crever de faim, des consommateurs abrutis par des médias aux ordres, des pauvres bougres empêtrés dans les filets des idéologues, le tout couronné par un individualisme forcené ayant terrassé toute solidarité, tout secours.
S’il n’y avait que des citoyens vivant debout, le système serait menacé. Ce dernier n’a certes pas gagné la guerre, mais il a gagné cette bataille là et haut la main !
Avant de penser à des solutions plus globales et plus radicales aux problèmes dramatiques qui se posent aux sociétés, démarche incontournable, il faut commencer par « réhabiliter » profondément la notion de citoyenneté ; c’est la première marche de l’issue vers le haut.
Le citoyen est-il seulement une personne qui vote de temps à autre et paie ses impôts ? Eh bien non ! Il doit être beaucoup plus que cela et dans des proportions indiscutablement considérables.
Il est impératif que la citoyenneté soit considérée comme une valeur fondamentale de la démocratie qui doit être absolument revalorisée et mise au centre de tout dispositif institutionnel.
Pour être acteur de son destin, le citoyen doit faire preuve de beaucoup d’ambition, non pour lui-même, bien entendu, mais d’une façon désintéressée, au service du bien commun.
Il pourra ainsi mener efficacement le combat sans sans cesse recommencé en faveur des valeurs humanistes et démocratiques et cheminer vers son idéal : promouvoir toujours, partout et pour tous, la dignité de l’être Humain.(…)
DE VIVE VOIX : Abdeljabbar Essahlaoui
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