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La Révision inévitable de la Constitution marocaine se prononce sur plusieurs volets.

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Oujda City 8 Juillet 2012

La Révision inévitable de la Constitution marocaine se prononce sur plusieurs volets.

La première des choses à faire au Maroc est de procéder à un amendement immédiat à la Constitution relative à la nomination du PM et de lui donner un délai ne dépassant pas un mois pour former son gouvernement, faute de quoi, il sera demander au second parti d’essayer de le former, en fixant une limite raisonnable avant de précéder à de nouvelles élections (comme le cas tout récent en Grèce). Si cette démarche était en place, le présent gouvernement n’aurait jamais été formé. Le cas actuelle n’est qu’une dictature qui limite le choix des marocains et c’est une pratique qui a été choisie par les décideurs pour manipuler encore une fois la réalité de la démocratie politique et de la remarier au clientélisme traditionnelle et que chaque fois c’est les marocains qui payent la note et deviennent sa victime; avant c’était pour apaiser l’USEFP et maintenant pour apaiser le PJD, donnant l’impression du fairplay ou faisant semblance de démocratie. Ni le coordinateur général du parti de la gauche verte, Mohammed Fares, ni Mohammed Ahdaf, chercheur et avocat au barreau de Rabat ne font allusion à cette défaillance du système actuelle vis-à-vis la nomination du PM. Mais, faut-il ajouter qu’il n’y a pas de démocratie parfaite, mais relative. Plus ça change, plus c’est la même chose!

Pire encore, on dit très peu sur l’abus du pouvoir du gouvernement qui a repoussé les élections locales à une date future incertaine, n’est-ce par-là les retombées du passé. Mais aussi là, ça sent le pourri sinon une démagogie politique au sein de la coalition. Peut-être les partis de l’opposition et certains de la coalition misent sur l’échec du PJD et évidemment sa chute après près de deux ans au pouvoir sans aboutir à rien. Tout ce qu’il a su faire et dire c’est de se lancer dans un discours Halal-Haram du petit Fkih du Douar. On s’en fou de ce que vous pensez de la moralité des marocains, mais le devoir du gouvernement et de redresser l’économie, l’emploi, l’éducation, la santé et la sécurité sociale, à commencer par démolir la caisse de compensation et en introduisant un droit au chômage et mettre fin à la précarité comme de droit, la parité des sexes, le respect de l’autre et encore et encore, mais ces idées on les apprend pas à Lemssid ou à la Madrassa du Fkih du Douar qui remplacent Harvard chez les PJDistes.

Enfin de compte, ce n’est pas le concept de la démocratie qui manque au Maroc, mais l’esprit démocrate des Marocains qui en fait défaut, voir les tractations de la dictature innée de l’Istiqlal et du choix de son futur leader, ou l’hypocrisie du communisme se mariant à l’islamisme. Non seulement la monarchie est historiquement héréditaire, mais il faut ajouter maintenant les partis politiques, les ministères et autres andouilles qui sont bon à rien et profitent du népotisme traditionnel et de la protection d’un clientélisme qui est hors toute critique et tous y sont, parait-il!

Dr Ben Kirat

 

 

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