LA DIGNITE HUMAINE EST LE PLUS SACRE DES DROITS… !
Les notions abstraites telles que la Démocratie, la Liberté, la Paix, la Justice, peuvent le plus souvent être soit sous employées, mal employées, ou sur employées, en fonction de la culture personnelle, des référentiels de conviction, du degré d’évolution et d’émancipation des sociétés, du cadre socio-économico-politico-culturel, dans lequel on mène sa vie, comme on dirait dans certains milieux populaires.
Cela compliquerait outre mesure la prise de conscience citoyenne, par l’interprétation exagérément permissive des approches de significations colportées par la droite, le centre, ou la gauche.
Ainsi, l’on a la nette impression que des militants, au sein d’une même appartenance syndicale ou politique, ont tendance à revendiquer telle ou telle acception selon le seuil de conscientisation ou d’engagement atteint par les concernés.
Dans le monde arabo-musulman, à titre strictement indicatif, vu que des idées abstraites du genre précité, ne sont pas d’origine arabe, que je sache, la complexification du phénomène ne ferait que s’aggraver au fil des jours.
Par conséquent, il résulte de cette instabilité lexico-sémantique, une certaine sorte d’usurpation de valeurs sous jacentes, réclamées par des régimes dictatoriaux, dont les instigateurs, et pas des moindres, pourraient tenir des discours propagandistes du genre :
C’est bien chez nous qu’on a inventé la démocratie, la liberté, la paix, la justice, entre autres. ! Nous avons toujours été des démocrates confirmés, nous n’avons donc pas de leçons à recevoir de quiconque. ! Nous avons notre démocratie, à nous, made in home… !
Force serait de croire, toujours dans cette même direction de réflexion, que les idées abstraites citées ci-dessus, avant de se traduire en principes et en valeurs, requièrent un terrain fertile en matière essentielle de dignité humaine.
De cause à effet, il nous serait possible d’affirmer que les valeurs humaines comme la démocratie, la liberté, la paix, la justice, sont des ingrédients sine qua none de la dignité humaine ; comme l’on ne saurait parler de dignité humaine dans une société donnée, sans la démocratie, la liberté, la paix et la justice.
Si l’on tient inéluctablement à vérifier les allégations de tel ou tel régime sur le dosage de saupoudrage démocratique prévalant, il suffit de mesurer le critère infaillible de l’état de la dignité humaine : la pauvreté, l’inégalité des chances, la mendicité, le chômage, les maladies, les prisons, les tortures, les drogues, le travail des enfants, l’ignorance, l’illettrisme, l’analphabétisme, le clientélisme, le favoritisme, et j’en passe(…).
Le respect de la dignité humaine serait donc un révélateur, un dénonciateur, un indicateur concret et plausible de l’état réel des valeurs humaines, que les régimes tortionnaires et museleurs des peuples, s’ingénient du matin au soir à citer comme avancées et comme percées perceptibles de la démocratie, de la liberté, de la paix, et évidemment de la justice.
Les recours malsains aux propagandes mensongères, aux surenchères, aux mascarades, aux simulations, ne parviendraient jamais à escamoter/ à assassiner la Vérité, le garant par excellence, de la Dignité Humaine. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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