Un journaliste d’Al Jazeera critique sévèrement l’Algérie
Le journaliste et présentateur vedette d’Al Jazeera le tunisien Mohamed Krichane, est depuis quelques mois aux anges. Il a retrouvé sa langue, sa fougue et surtout sa free voice.
Ancien journaliste de la télévision tunisienne, il est, depuis la révolution de Jasmin, devenu le prophète de la parole libre. Lui qui a débuté sa vie professionnelle comme journaliste aux ordres de Ben Ali, est, depuis le geste et l’audace de Bouazizi, le chantre de la liberté de pensée et d’expression sur les plateaux de télévision. Cela ne lui donne pas le droit, encore moins la liberté de critiquer l’Algérie, pour des soi-disant hostilités à l’égard des aspirations du peuple libyen. Mohamed Krichane, est simplement un journaliste tunisien, ce n’est pas un diplomate et encore moins un homme politique ou dirigeant de l’opposition libyenne.
Le journaliste tunisien est intervenu samedi à Paris au colloque «Le printemps arabe» à l’initiative du ministère français des Affaires étrangères auquel ont participé tous les ambassadeurs français de la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient. Il a à cette occasion, exprimé son incompréhension face au pouvoir algérien qui «n’hésite pas à utiliser des contre-forces» dans son soutien au régime de Kadhafi. Qui êtes-vous Monsieur Krichane, pour viser un pays souverain, qui plus est, est un pays voisin, qui vous a offert, dans le passé, la lumière pour étudier le soir, un million de touristes pour vivre aisément au sein de votre famille à Tunis et surtout une aide financière conséquente que votre Premier ministre s’est empressé de venir récupérer lors de sa première sortie internationale?
Le chantre de la diplomatie téléguidée s’interroge sans demander conseils aux diplomates tunisiens présents dans la salle: «Comment l’Algérie qui s’est battue pendant 40 ans pour son indépendance refuse maintenant les aspirations d’un pays voisin de se débarrasser d’un régime dictatorial?», évoquant même une politique d’hostilité pour les aspirations d’un pays voisin.
«C’est une image très négative que donne l’Algérie sur le plan intérieur et international», avant de relever que la situation de l’Algérie se traduit non seulement par un verrouillage de la vie politique intérieure mais aussi une hostilité politique à l’égard des pays voisins d’autant que l’Algérie a suivi avec beaucoup de suspicion ce qui se passait en Tunisie», a déclaré sans complexe l’ignorant d’Al Jazeera.
Jamais un responsable tunisien n’avais autant critiqué l’Algérie. D’abord, il faut réviser vos cours d’histoire Monsieur Krichane, ensuite on s’est posé aussi plusieurs questions à votre sujet: «Pourquoi n’avez-vous jamais dénoncé le régime de Ben Ali alors que vous exerciez sur le plateau de la liberté d’expression arabe?»
L’Egyptien Ahmed Mansour a au moins le mérite d’être plus courageux que vous dans ce domaine, puisqu’il a dénoncé Moubarak avant la révolution, ce qui lui a valu plusieurs agressions et aujourd’hui, il ne se présente pas comme un chantre de la liberté d’expression arabe devant des ambassadeurs. Il faut savoir Monsieur Krichane que l’Algérie a découvert la démocratie et la liberté d’expression en 88, alors que vous étiez encore à-plat-ventre devant le régime de Carthage.
1 Comment
Un journaliste tunisien critique le régime algérien pour son aide à l’armée de kaddafi! Oui, mais où est le mal? Et quel est le problème? eT pourquoi cet article sur Oujda-city ? Doit-on comprendre que le journal de notre chère porte de l’oriental s’est mis aux côtés du dictateur libyen qui assassine son peuple? Ou qu’il ne tolère aucune critique contre le régime algérien?
Décidément,plus on avance dans la vie ,plus on n’y comprend plus rien!!!!