L’HISTOIRE OLYMPIQUE DU MAROCAIN SAMIR AZZIMANI
LE PARCOURS OLYMPIQUE DE SAMIR AZZIMANI
PRIMÉ AU 1ère FESTIVAL
DU FILM OLYMPIQUE DE LA WOA A PARIS:
UNE CONSECRATION DONT PERSONNE NE PARLE AU MAROC
Entretien réalisé par Mohammed Drihem
A l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, la World Olympian Association (WOA) a organisé le premier Festival du Film Olympique le «OLY House Film Festival».
Lors de cette première dans les annales des J.O ; la WOA à décerné le prix de l’esprit olympique – « Olympic Spirit Award » – au skieur Olympique marocain Samir Azzimani pour son film « Samir la force des rêves » réalisé par Eric Bacos et c’était Joel Bouzou, Président de la WOA et de la Fondation Peace and Sport et ancien médaillé Olympique français qui, en présence de Hiba Iraki housseyni et Nada Bakkali Hassani respectivement Consule générale du Maroc à Colombes et Consule générale du Maroc à Paris, qui lui a remis ce prix dans la magnifique demeure de la fédération des caisses d’épargne renommé à l’occasion la Olyhouse Paris (maison des olympiens) où seul les olympiens avec leur famille ou amis peuvent se rendre.
Selon un communiqué parvenu à la rédaction ; le film documentaire de 26 minutes « Samir la force du rêve » raconte l’histoire du Marocain né en France dans une famille modeste qui, grâce à ses rêves, est entré dans l’histoire du sport. En 2010, Samir Azzimani a représenté le Maroc aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, en marquant le retour du royaume depuis les Jeux d’Albertville en 1992 et en 2018, il court en ski de fond, sur le 15 km libre aux Jeux olympiques de Pyeongchang2018 devenant ainsi le premier athlète de l’histoire des Jeux à se qualifier en ski alpin puis en ski de fond.
Pour en savoir plus sur cette consécration olympique et sur l’athlète Samir Azimani, nous avons contacté ce dernier qui a bien voulu nous accorder cette interview.
Le Journal : Trés brièvement, qui est Samir Azimani?
Samir Azimani : Samir est un athlète franco-marocain de Berkane qui a grandi d’abord à Reggada un petit peu ; puis dans la banlieue Parisienne à colombe . C’est un jeune marocain qui a fait deux fois les jeux olympiques en ski alpin puis en ski de fond et c’est la première fois dans l’histoire des jeux olympiques qu’un athlète passe du ski alpin au ski de fond et le deuxième dans de l’histoire du ski qu’un athlète fait les deux disciplines mais vu les nouvelles techniques du skiting qui n’existait pas auparavant, on peut dire que je suis le premier à avoir fait ça
Le Journal : pourquoi « Samir la force des rêves » et dans quels objectifs ?
Samir Azimani : Pourquoi ce film ? Et bien c’est parce que le journaliste qui m’a suivi avait déjà fait un autre reportage après les JO de Vancouver au Canada sans jamais avoir penser une minute que je ferais les J.O en ski de fond comme beaucoup d’ailleurs et de ce fait, il a refait un autre reportage de 26 minutes me concernant d’où le titre de « Samir la force des rêves » car pour lui; j’incarne la force du rêve car dès que j’ai quelques choses dans la tête ; je mets tout en œuvre pour y arriver.
Le Journal : Qu’elle était votre sentiment quand vous avez eu ce prix olympien ?
Samir Azimani : Obtenir ce prix de l’esprit olympique sincèrement je ne m’y attendais pas du tout car pour moi, je pensais que les films présent dans ce festival sont des films de gens qui ont beaucoup plus de moyens et dont les personnalités ont un certain cadre hiérarchique comme des cadres du CIO ou des personnalités actives dans des fondations et associations liées au comité olympique et pour moi j’ai pensé que mon film allait passer un petit peu inaperçu mais; à ma grande surprise le jury a été ému par le sujet et par l’aventure olympique inédite et pour moi c’était une belle récompense non seulement pour moi mais aussi pour tout ceux qui ont cru en moi et surtout pour le producteur Éric Pacos qui m’a suivi sans aucun objectif car il l’a fait de manière altruiste et vraiment avec cœur et voilà que son sujet est récompensé et que moi aussi lauréat car c’est comme ça que ça se passe et c’est aussi pour moi une fierté pour le Maroc car c’est là le premier festival de l’histoire des jeux olympiques ; le premier festival du film olympien et c’est une fierté de voir le Maroc primé bien que ce n’est que pour un film documentaire et j’espère que ça va permettre à d’autres enfants marocains de rêver.
Le Journal : Quel est ton rêve après cette consécration olympique ?
Samir Azimani : Pour mon rêve c’est simple , je vais continué à aller de l’avant , à réaliser mes projets professionnels et puis je suis en train de réfléchir à faire; pourquoi pas ; une olympiade puisque j’en ai les compétences , les capacités techniques et physiques et après il faut dire ce qui en est, j’ai une fédération qui m’a retiré ma licence d’une manière injuste et injustifiée et il va falloir que je me batte pour juridiquement pour obtenir ma licence internationale et puis; partir dans un projet structuré pour l’image du Maroc et pour les jeunes et puis essayer de tirer les jeunes marocains du monde et du Maroc pour développer leurs patients et continuer à vouloir représenter leur pays le Maroc et enfin, je dédie ce prix à S,M le Roi qui m’a trop aidé par le passé et je lui en suis et en resterait éternellement reconnaissant.
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