LE SINGE MAGOT AU CŒUR D’UNE RECHERCHE SUR l’INTERACTION HOMME-SINGE DANS LE PARC NATIONAL D’IFRANE
Par Mohammed Drihem
La salle des conférences de la Maison du Parc National d’Ifrane a abrité récemment ; les travaux d’un Atelier de présentation du projet de recherche sur les interactions Homme-Singe dans le Parc National d’Ifrane objet d’une convention de partenariat et de collaboration de recherche sur le Singe Magot passée entre l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) et l’Université française de Rennes.
Au programme de cet atelier : La Présentation de la méthodologie proposée de l’étude, des résultats préliminaires et la Présentation du président de l’association des arboriculteurs cerisiers d’Ain Leuh
Pour Zouheir Amhaouech, chef du Département des Parcs Nationaux et des espaces protégés à l’ANEF, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la collaboration en matière de recherche sur le singe magot établie entre l’Université de ennes en France et l’ANEF et dont l’objectif est de mieux comprendre les questions concernant le singe magot au sein du Parc National d’Ifrane et spécialement les interactions existantes entre les singes et les agriculteurs et les éleveurs et c’est une recherche aussi qui s’inscrit dans la perspective de répondre à certains problèmes qui se posent actuellement et qui peuvent éventuellement s’accentuer dans l’avenir en terme d’interaction entre le singe magot et les habitants locaux.
Pour Zouheir Amhaouech, le singe magot est une espèce qui est en danger d’extinction classée dans la liste rouge de l’UICN et le parc national d’Ifrane renferme une des plus grande population de singe au niveau mondial sachant bien sûr qu’il s’agit là d’une espèce endémique en Afrique du nord et le parc national d’Ifrane a été créé specialement pour protéger et conserver cette espèce entre autres espèces menacées d’extinction et dont l’objectif est de permettre au singe magot de survivre dans un état de conservation favorable tout en assurant bien sûr, le développement socio-économique durable des populations qui vivent dans ce territoires .
Pour sa part, Pascaline Legouar ; enseignante chercheuse à l’Université de Rennes travaillant sur l’écologie du singe magot et coordinatrice de ce projet de recherche, l’objet du projet de recherche c’est de comprendre pourquoi les singes viennent dans les espaces occupés par l’homme et principalement dans les cultures mais on pourra avoir aussi des réponses certainement pour des milieux urbains , comprendre de quoi ils ont besoin et pourquoi ils viennent ici ? Est-ce parce que le foret ne leur offre plus ce dont ils ont besoin ou pour d’autres raisons et ce, afin d’aider les gestionnaires pour la recherche de solutions durable parce qu’il peut y avoir d’autres solutions temporaires qui vont être efficaces pour un certain temps mais le singe est un animal très intelligeant il peut s’adapter très rapidement d’où la nécessité de solutions plus durables et qui limiteraient l’adaptation du singe à ces solutions-là.
De son côté, l’ingénieur agronome et sociologue rurale représentant l’équipe de sociologie de l’institut Agro Rennes-Angers ; Dr Catherine Darrot enseignante chercheuse ; elle a souligner que dans ce projet de recherche ils vont contribuer en s’intéressant aux relations entre humains et singes vu du point de vue des humains en ce qui concerne la manière des humains de traduire les problèmes et de l’énoncer, les pratiques et aussi les décisions qui doivent être prises par les uns et les autres et on va essayer de comprendre les collaborations qui existent entres les personnes et peut être les oppositions des points de vue et essayer de préciser cet approche-là de manière spatiale en considérant que selon les endroits le problème ne se présente pas de la même manière
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