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La lecture : le parent pauvre de nos écoles. 2ème partie.

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Une méthode efficace à méditer.
Dans nos classes, une pléiade d’élèves lit avec fluidité et énormément d’aisance, tandis qu’une part importante de nos écoliers éprouve des difficultés à lire, à décoder et à comprendre le message lu. La lecture pour cette catégorie d’élèves est un vrai parcours du combattant. Pour sortir de cette ornière infernale qui hypothèque l’avenir de nos élèves, un logopède de formation, de son vrai nom, Stevens Benjamin, a mis en place un manuel intitulé : Apili. Il s’agit d’une démarche rigolote, amusante et ludique. Cette démarche innovante vise à aider les apprenants à lire aisément grâce à une arme redoutable : l’humour.
Cet orthophoniste Belge a été intrigué par le nombre impressionnant de patientes et de patients qui lui rendent visite en vue de les aider à surmonter leur handicap de la lecture.
Ces mêmes patients souffrent aussi des troubles de langage, de mémoire, de concentration et de motivation. Cet illustre orthophoniste s’est donné à fond pour trouver une méthode efficace avec des bienfaits immenses.
Se découverte ne tarde pas à voir le jour en 2020. Elle allie la lecture syllabique, la gestuelle et l’amusement afin de capter l’attention des marmots et les motiver à apprendre dans une ambiance de bonne humeur.
On peut dire manifestement que Apili est composé de deux syllabes Api/ happy et Li/ lire. En un mot, cette démarche révolutionnaire qui a montré son efficacité signifie amener l’apprenant à être heureux en apprenant la lecture.
Cette démarche repose sur trois moyens : une image représentant le bruit que fait la lettre, la bouche symbolisant l’articulation et la meilleure façon pour prononcer correctement le son, la syllabe ou le mot. Le geste en s’appuyant sur la mémoire kinesthésique.
Cette démarche commence par la reconnaissance des voyelles et des consonnes, ensuite on passe au combinatoire, pour atterrir sur les syllabes inversées, les syllabes mélangées, les mots les plus usuels et finalement les phrases courtes et drôles pour égayer l’apprentissage.
J’invite les enseignants à expérimenter cette méthode performante et à établir un pont de communication avec les parents en vue d’aider l’élève en classe et l’enfant à domicile à surmonter cette difficulté pour faire de la lecture un moment de plaisir et de joie immensurable.
En définitive, la lecture au cycle primaire doit avant tout rimer avec l’identification des lettres et des mots, ensuite, si le besoin s’en fait sentir, le professeur peut attaquer la compréhension, l’interprétation, l’analyse et l’appréciation. Il est inadmissible de voir un bambin de 6 ans en CP qui a du mal à décoder des syllabes, à ânonner des mots et à lire à peine une phrase courte.
Khalid Barkaoui
Membre de l’AMEF CP de Boulemane.

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