Les diplomates algériens confondent enceintes onusiennes et rings de boxe
Une première dans les annales diplomatiques s’est produite le 18 mai 2017 à Saint-Vincent-et-Grenadines, dans les Caraïbes, lors d’un séminaire organisé sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) sur les territoires non-autonomes.
En effet, alors que le Comité Spécial des 24, un comité de l’ONU sur la décolonisation, tenait une réunion sur l’île de Sainte-Lucie, le 3ème personnage dans l’organigramme du Ministère algérien des Affaires Etrangères, Soufiane Mimouni, pensant être en terre conquise, a lâchement agressé physiquement l’adjoint de l’Ambassadeur marocain à Sainte-Lucie, Mohamed Ali El Khamlichi, qui a été transporté à l’hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.
Ce grave incident, contraire aux usages diplomatiques, est la résultante du ferme soutien des délégations présentes à la participation des représentants légitimement élus des populations des provinces sahariennes marocaines à cette réunion onusienne.
La venue de Sahraouis marocains, véritables représentants des habitants des provinces sahariennes, contestant la présence du polisario, a provoqué une crise d’hystérie de ce responsable diplomatique algérien au point d’en venir aux mains en présence des délégations des pays présents et du Secrétariat de l’ONU.
Ce comportement agressif du diplomate algérien traduit l’extrême nervosité de la diplomatie algérienne à la suite des évolutions récentes qu’a connues le dossier du Sahara marocain, notamment le retour du Maroc à l’Union Africaine, la dernière résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, l’issue de la crise de Guerguerate et les dispositions du budget américain 2017.
Cette agression atteste également de l’implication directe de l’Algérie dans le dossier du Sahara marocain, alors qu’elle prétend faussement être simple observatrice.
Oui ! L’Algérie a donné naissance en 1973 au polisario pour empêcher le Maroc de faire valoir ses droits historiques et légitimes sur son Sahara.
Pour mémoire, le Maroc avait inscrit cette question du Sahara, alors sous occupation espagnole, aux Nations-Unies dès 1963 et, à cette date, le polisario n’existait pas.
Ce mouvement sécessionniste fera parler de lui pour la première fois en 1973 sur ordre des responsables algériens, dirigés alors par un certain dictateur Boumedienne.
Cette pure création algérienne poursuivra ses manoeuvres déstabilisatrices contre le Maroc, mais aussi contre des pays de la zone Sahélo-Saharienne, sous les ordres d’anciens trouffions de l’armée française, aujourd’hui galonnés, après la mort de Boumedienne.
L’Algérie, après ce grave incident diplomatique, condamné par le Maroc et la communauté internationale, ne peut plus se cacher derrière son pseudo statut d’observateur et se doit d’assumer ses responsabilités et de s’asseoir autour de la table des négociations pour contribuer pleinement à la mise en œuvre de la dernière résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU afin de trouver la solution négociée sur le Sahara marocain.
Les dirigeants algériens doivent comprendre que la conviction de la communauté internationale sur la justesse de la cause nationale marocaine et la pertinence de sa proposition d’autonomie se renforcent ; la vague des retraits de reconnaissance de la pseudo « RASD » en est la preuve irréfutable.
Ces victoires sont la conséquence logique d’une diplomatie marocaine entreprenante, proactive et décomplexée en Afrique, en Amérique Latine, en Europe et en Asie, suite à la force d’une vision avant-gardiste du Roi Mohammed VI et au choix inébranlable d’un Maroc moderne, démocratique et déterminé à aller de l’avant, à innover et à créer de la richesse.
Enfin, les usages diplomatiques veulent que le pays agresseur adresse ses excuses au pays agressé ; le Maroc les a officiellement demandées et elles sont attendues par Rabat.
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