Il y a plus de 8 mois, apres l attaque de Charlie Hebdo, j ai publie un article intitule ´´LE QUATRIEME POUVOIR´´. J ai parle de la presse en general et du journaliste en particulier. Cette profession est une profession liberale mais tres dangereuse si le journaliste ne suit pas les normes de la profession. Dans notre pays , nos journaliste se sont manifestes pour demander d avantage de liberte d expression.
Depuis 2012 avec l avenement de la nouvelle constitution, le Ministre de l information et les partenaires de la presse se sont engages dans des pourparler, pour l elaboration d un code de la presse. Selon les informations, les deux parties sont arriver a un consensus d un projet de ce code non definitif et apte a toute revision realiste, avant la presentation de celui-ci aux deux chambre parlementaire pour sa ratification.
La press est une entite morale qui doit avoir son propre reglement qui definit les limites de l exercice de cette fonction et les sanctions a prendre a l encontre du journaliste qui enfreind a ses prerogatives dans l exercice de sa fonction, celle ci, est une peine purement administrative, que doit respecter le journaliste.
Cette semaine la chaine de television Medi 1 a presente un programme intitule ´´60 MN POUR COMPRENDRE´´ et pour lequel le presentateur a invite a son plateau, un representant du Ministere de l information et deux journalistes independants. Le debat était vif, bien entendu chaque parti defendait sa these. La plus grande remarque, que j ai faite, c est que les deux journalistes insistait sur le fait, que le journaliste ne doit etre en aucun cas dans l activite de sa fonction etre poursuivit par la justice. Une sorte d immunite pour celui-ci.
Nos deux journalistes manquaient peu-t-etre de vision lointaine, car dans ce cas il doivent defendre le code de la presse est non un code du journaliste. Pour la simple raison que le journalisme est une entite comme toute autre. Pour cela nos deux journalistes devaient voir le code dans cet angle. Le journaliste n est ni un ange ni un extra terrestre c est un etre humain et est cense commettre une faute voire meme un crime comme ses semblables et dans ce cas il doit se soummettre a la loi de son pays. Nous avons nos valeurs, nos coutumes, nos traditions et en deca un pays musulman.    La liberte d expression a bien entendu ses limites, mais si nos journalistes actuels ne se permettrons jamais de caricaturiser notre prophete sidna Mohamed, le journaliste de demain pourra bien le faire sous la houlette de la liberte d expression. D autre part, beaucoup de journalistes se permettent de prendre leur plume et s attaquent dans leurs journaux directement a des personnes ou des personnalites, il ne s agit plus de journalisme, il s agit de reglement de compte, a son profit ou au profit d un tiers, Que le journaliste sache que le journal ne lui appartient pas, il appartient aux lecteurs qui n ont quoi faire de ces querelles intestines.
Personnellement je suis pour la poursuite d un journaliste par les tribunaux pour toutes fautes commises, prevues par la loi et que les sanctions administratives restent de la competence du reglement interieur du code du journalisme. Si non la presse perdra son titre de quatrieme pouvoir et sera classee parmi les partis politiques.
Cet article a ete edite le 03.12.2015
SMAILI Lhoucine residant en Espagne..