LE TRAQUENARD CONTRE LE JOURNALISTE.
Dans des publications antérieures nous n avons cessé de crier haut et fort la gravité
de la situation dans la quelle se trouve le journalisme dans le monde arabe en particulier. Cette institution, toute tendance confondue (audio-visuelle écrite ou électronique) qui, normalement est le fer de lance du traitement de l information qu’ elle présente au lecteurs ou auditeurs qui sont les vrais propriétaires de ces masses-medias, parce que ce sont eux qui payent la facture de ce qu’ ils écoutent, lisent ou voient, les informations présentées.
L´ arrestation des deux journalistes Egyptiens par les forces de l ordre, au cœur du syndicat National de la presse, est la conséquence de l inobservation de certains journalistes des principes fondamentaux du journalisme qui se résument en quelque mots : bon traitement de l information, impartialité et objectivité. Possible, que ces même journalistes ont eux-mêmes applaudit le Marechal Sissi au lendemain de sa prise de pouvoir dans ce pays. Doit on rappeler au porteur de la plume, qu’il est apolitique dans l exercice de son métier. S il veut pratiquer la politique, il n a qu’a l a faire hors la mise en page de son journal. N ont-ils pas constaté, combien de chaines de télévision, de radio et de journaux ont étés fermés par le pouvoir, quoiqu’ ils avaient soutien pour le régime. Ceci se passe a travers tout le monde arabe. Son unique recours de gagner son prestige est d éviter d être exploite pour un quelconque objectif autrui.
Le journalisme est un art et non une arme pour régler des comptes personnels contre quiconque encore moins un moyen de propagande au profit de qui que ce soit. Si on s amuse a donner des exemples on n en finira jamais, mais pour ne citer que quelques uns. Les guerres en Syrie ou au Yémen, certaines chaines de télévision prennent ouvertement position en faveur d une partie au détriment de l autre et vis versa. Annonçant que telle partie a attaqué tel point faisant des morts dans les rangs des civils dont des femmes et des enfants et gardent le silence pour l autre partie en conflit, comme si celle-ci n atteint pas dans ses attaques, les femmes et les enfants, alors que c est faux, en guerre on ne peut pas éviter les victimes civiles, comme le journaliste prend position en faveur d une partie, il en fait un ennemi de l autre et exposera ainsi sa vie en danger de prisón voire même de mort.
Si on a donné le qualificatif de QUATRIEME POUVOIR a la presse, c est que ce quatrième pouvoir est un organisme très influant au sein de la société et son influence doit se caractériser par donner a la société des thèmes et des informations éducatives et constructives, non destructives comme certains journaux qui nous présentent a la une, des photos de prostituées notoires les signifiant indirectement de vedette, d idoles ou de stars. Que dira-t-on de ce genre de publications a nos enfants qui constitueront nos futures générations.
Sans généraliser, n est il pas temps pour nos respectables journalistes, de prendre un peu de repos de s asseoir seul, penser longuement et de s interroger lui-même s il mène a bien le métier qu’il exerce et qu’ il respect scrupuleusement les base de ce métier. C est une sorte d auto critique pour lui. Il n est pas exclu qu’il arrivera surement a une réponse a sa question. N est il pas temps aux organismes arabes chargés de la presse de se réunir et d élaborer une charte de presse, définissant les limites de l exercice du métier en répondant d abord au fondement du journalisme et aux aspiration des lecteurs, téléspectateurs et auditeurs arabe tout en respectant nos valeurs, nos traditions et a notre religion arabo musulmane et d éviter de nous importer les idées occidentales, surtout en matière de culture.
La sonnette d alarmes des tragédies du non respect des principes fondamentaux du journalisme par certains journalistes est donnée. A eux de jouer.
Personnellement, j ai publie plusieurs articles sur ce sujet et proposé mes modestes suggestions. Je me permettrai de les publier ultérieurement par ordre chronologique a travers le journal électronique OUJDACITY et ne cite que quelques cas :
-LE QUATRIEME POUVOIR.
-L INNOCENSE DE L ISLAM
-LE CODE DE JOURALISME OU CODE DU JOURNALISTE.
-CE QUE NE VEUT PAS COMPRENDRE LE JOURNALISTE.
Le commentaire et les critiques seront libres et toutes suggestions ou remarques seront acceptables et prises en considération.
Lhoucine SMAILI MRE Espagne.
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