Le Ciméma et la liberté d’expression
Certes, le cinéma est un moyen d’expression très efficace avant d’être un simple spectacle de divertissement.Il est capable de traiter avec objectivité et abstraction n’importe quel problème ;mal social ,politique ,dépeint la société,les caractères,les comporements,démasque,sans se soucier ,des lignes rouges,des tabous,de l’ehtique ,des valeurs sociales ou de la pudeur qui cachent parfois la réalité,les maux dont souffre une quelconque société,il vise à faire prendre conscience ,à faire penser les gens ,à remuer,à faire bouger les choses et animer le dialogue entre les différents catégories sociales dans le but de les inciter à revoir,à penser,à réfléchir sur des problèmes dont on ne veut pas parler,qu’on essaie de cacher,de dissimuler par tous les moyens à faire taire les voix dénonciatrices des abus ou des bavures commises contre une catégorie sociale fragile comme le travail et l’exploitation des enfants mineurs,le mauvais traitement des bonnes,la prostitution… mais qui existent bel et bien depuis dans toutes les sociétés à des degrès différents. Nul n’ignore que le cinéma qui a la force de l’image et du son peut avoir un impact sur le récepteur,le spectateur tout en le divertissant: il a plusieurs fonctions divertir, sensibiliser, critiquer, expliquer la formation,les structures,l’ enracinement des maux sociaux ,des tabous des aggrégations dévoilent démasquent ceux qui en profitent.Il éalrgit le champ de la liberté d’expression en contournant les lois,les réglements qui le rétécissent .Mais le cinéma ne doit pas être utilisé par certains à faire véhiculer,à répandre des idées racistes,extrêmistes,inhumaines,des pratiques malsaines et présenter comme acceptables et normales au nom de la liberté, de la créativité et de l’art.
Faut-il interdire ou non une production artistique,cinématographique qui traite,dépeint un phénomène social,un mauvais coportement,une mauvise conduite,une pratique mal saine d’une manière objective et avec abstraction même lorsqu’elle renferme des séquences contraires à la pudeur,à l’éthique? Non il est injuste d’interdire une porduction cinématographique ,ou artistique qui chercher à faire prendre conscience,à faire réfléchir ,à mettre à nu un problème social,politique,un tabou et le critiquer,l’expliquer pour le combattre car l’interdiction, la censure lui donne une valeur,une importance,une estimation qu’il ne mérite pas. Nous savons que les gens aiment voir, visionner les prodcutions cinématographiques artistiques et littéraires interdites.Il suffit d’informer,d’avertir les gens que la production cinématographique en question renferme, contient des séquences qui pourraient être considérées par certains comme choquantes,contraires à la pudeur,et de conseiller aux parents d’interdire à leurs enfants adolescents ayant moins de 16 ans de les voir.L’interdiction fait de la publicité,accorde plus d’importance, de valeur, à une production artistique en particulier cinématographique qui referme,contient des séquences sur la prostitution,le sexe .Le film interdit tire profit de l’interdiction, se vectimise,et se prend pour un martyr ce que cherchent certains réalisateurs et acteurs.
1 Comment
Là je reconnais une perception bien conformiste de la production artistique en général, une œuvre d’inspiration produite pour développer le sens de l’humanité et sensibiliser celle-ci sur des questions sociales, économique ou politique au moyen d’une voie sensuelle et bien civilisée qui converse les âmes et les esprits.
Là je reconnais des mots bien imbriqués, bien ficelés qui nous guident droit vers l’utopie prêchés par les humanitaires les plus érudits, les illumines puisant dans le savoir pure, la littérature et l’art pour édifier l’être humain et lui offrir les atouts et les moyens ad hoc à même de lui permettre d’evoluer sainement dans son entourage.
Là je reconnais également une machine médiatique morbide, une espace cinématographique malveillant qui use de la liberté d’expression, du droit a l’information et de la démocratie artistique pour envenimer nos valeurs, détruire notre particularisme social et surtout faciliter la conversion de nos jeunes générations, de l’islam modéré et du juste milieu a une nouvelle religion post-musulmane ou les lignes rouges et actes blasphématoires sont normalisés et intégrer sous subterfuge modernité et réinterprétation.
Là je reconnais une visée intrigante, une manigance bien sinistre et effroyable penchant sur la déconsécration systématique et systémique de nos racines, troquant assiduité et alignement religieux par nudité et babacoolisme trompé, cette société marocaine protégée par ses constantes religieuses et son allégeance inébranlable à l’endroit d’une institution religieuse puisant sa première des crédibilités dans son ascendance généalogiques, qu’elle soit proie a un lent processus de désintégration interne, un déchirement intra-muros et incurable qui se fait surtout a la dérobée des regards, en catimini.
Là je reconnais donc la fameuse citation de Will durant (philosophe américain) servant de prologue au fameux film « Apocalypto », » A great civilisation is not conquered from without until it has detroyed itself from within », signifiant tout simplement qu’une grande civilisation n’est conquise de l’extérieur que s’elle est détruite de l’intérieur et la destruction ne peut être toujours affaire des obus des chars et des raids aériens des F-16, l’offensive culturelle et le méli-mélo identitaire sont des armes bien effrayantes qui affaissent gentiment et sans bruissement les nations les plus aguerries.
Marocaines, Marocains, nous vivons aujourd’hui a l’ œil de cyclone, de surcroît aux groupes arriérés fratricides et parricides qui sèment confusion et embarras, on est proie à une offensive médiatique sans merci cherchant à détruire notre identité et nos valeurs existentielles, se prémunir c’est revenir aux sources et travailler pour les faire adapter avec notre contexte sans tomber ni dans la surenchère aveugle ni sur la lassitude et la simplicité, enfin nous sommes avant tout une nation de modération prêchant le bien et pourchassant le mal.