La tomate marocaine fait rougir de honte les algéro-polisariens
En panne d’arguments pour faire valider leur thèse mensongère sur le conflit artificiel du Sahara marocain, les dirigeants algéro-polisariens n’ont rien trouvé de mieux que de s’attaquer à la tomate marocaine.
Une tomate, d’ailleurs très prisée en Europe, en Amérique, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie et même chez les ces mêmes responsables algéro-polisariens qui l »exigent dans leur panier à légumes ; un ingrédient principal de la « Chorba » un plat national algérien qui n’est abordable qu’en boite de concentré d’origine douteuse et dont la date de péremption est invisible. Pour la tomate réelle dans la cuisine, le peuple algérien devra attendre. Il se contente, pour l’heure, de la virtuelle à la télé avec l’émission marocaine Choumicha, un vrai régal culinaire au passage, ou de celle en image.
Cette nouvelle bataille de la tomate marocaine a pour lieu la Grande-Bretagne, qui en est une friande consommatrice.
En effet, une association, sortie d’on ne sait où, en l’occurrence la Western Sahara Campaign, a décidé de menacer de poursuites judiciaires le gouvernement britannique pour octroie d’autorisation d’importation de tomates marocaines en provenance de ses provinces sahariennes et mobilisé à cet effet le cabinet d’avocats Leigh Day & Co.
Il semblerait, comme à l’accoutumée, que les dirigeants algéro-polisariens, aveuglés par les succès successifs de la diplomatie marocaine, n’aient pris le temps de vérifier que ces importations sont en parfaite conformité avec l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union Européenne et ratifié par la plénière du Parlement Européen le 16 février 2012 par une très large majorité.
Une démarche algéro-polisarienne à nouveau vouée à l’échec. Des échecs de la diplomatie algérienne qui vont crescendo à mesure qu’elle s’active stérilement pour faire valoir sa thèse révolue sur le dossier du Sahara marocain et de l’échéance du mois d’avril qui constituera le plus grand cauchemar de l’Algérie indépendante.
A noter, que le Maroc a réussi, grâce à son génie, à rendre le désert de ses provinces sahariennes en terre cultivable. On y cultive toutes sortes de fruits et légumes. Des courgettes, des haricots verts, des tomates, des patates, des piments, des cerises, des fraises, des oranges et d’autres produits de la terre.
Ce qui n’est pas du tout le cas en Algérie. Un pays obligé d’importer 90% de son alimentation de l’étranger. Même le pain avait dû être importé du Qatar lors du dernier mois de Ramadan.
Quant aux prix des fruits et légumes dans ce pays, ils sont trop onéreux pour les bourses des ménages algériens quant on connaît le faible revenu moyen du citoyen algérien. Au kilo, la tomate est affichée à 120 DA, la patate à 65 DA, la courgette à 100 DA, l’haricot à 250 DA, l’oignon 45 DA, la pomme à 200 DA, la banane à 165 DA. Des prix qui devraient augmenter avec la poursuite de la chute du prix du pétrole et de la dépréciation de la monnaie locale alors que les salaires sont gelés.
Avec tous ses revenus tirés des hydrocarbures, les dirigeants algériens ont été dans l’incapacité de doter leur pays d’une agriculture moderne et encore moins de fructifier leur immense désert en terres agricoles pour s’assurer une indépendance alimentaire comme l’a si bien fait le Maroc.
Une tomate marocaine qui faire rougir de honte et saliver d’envie les dirigeants algériens et leurs pantins du polisario.
Farid Mnebhi.
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