Gaza : une guerre contre les civils – VIDEO
Zaid Tayeb
Dans son agression perpétrée contre le peuple palestinien de la bande de Gaza, Israël déploie toutes ses forces aériennes, terrestres et navales dans une démonstration de force contre les populations civiles. Il emploie tous les moyens de guerre dont peut disposer un Etat terroriste dont l’existence est fondée sur l’expansion, l’expropriation et l’extermination des femmes, des enfants et des personnes âgées par de lâches et meurtrières attaques contre eux. Nous n’avons qu’à considérer le nombre de morts, leur sexe et leur âge pour comprendre la lâche et honteuse supériorité des Israéliens sur les Palestiniens de la Bande Gaza. A la date et à l’heure d’écriture de ce modeste article, 1663 martyrs et 8900 blessés dont la moitié sont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ces personnes qui n’ont rien à voir avec la guerre ont payé de leur vie les frais d’une guerre à laquelle ils n’ont pas participé et qui leur a été imposée alors qu’ils étaient chez eux quand leurs maisons leur sont tombées dessus ou dans la rue quand un obus leur est venu du ciel. Si la moitié des victimes de la dégoûtante et abjecte agression d’Israël contre le peuple de Gaza sont des civils, cela est loin de signifier que l’autre moitié qui y a laissé sa vie dans les rues ou sous les décombres sont tous des combattants : un homme adulte tué dans une guerre n’est pas nécessairement un combattant qui y a participé. En conséquence, la guerre d’Israël, si l’on appelle cela une guerre car il est plutôt question d’agression que de guerre, est une guerre d’extermination dirigée contre des civils, sinon, comment expliquer tous ces morts parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées. D’un autre côté, à l’en croire, Israël reconnaît que 65 de ses soldats ont été tués dans les combats et que deux d’entre eux ont été faits prisonniers par Hamas. On peut en comprendre que les Palestiniens se défendent contre une armée surarmée en tuant non des civils mais des militaires venus les attaquer chez eux en bombardant leurs villes, leurs maisons, leurs écoles, leurs centrales électriques, leurs hôpitaux. Les capitales occidentales, à savoir celle de la France, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne et des Etats Unis, pour ne citer que celles-là qui ne cachent pas leur parti pris favorable à Israël , demandent à celui-ci de faire preuve de retenue, de ne pas faire un usage excessif de la force, d’épargner les populations civiles tout en lui fournissant armes et munitions, de libérer immédiatement et sans conditions le soldat retenu prisonnier par le Hamas et j’en passe de ces discours qui témoignent de la lâche et vile et basse complicité de l’occident envers Israël. Une complicité qui lui sert de couverture à ses agressions contre les civils qu’il assassine de manière criminelle au vu au su des instances internationales qui regardent et laissent faire sous le prétexte qu’Israël a le droit de se défendre contre les agressions de Hamas, comme si c’est Hamas qui mène une guerre d’extermination totale contre les Israéliens. Comme si c’est Hamas qui a déclaré la guerre à Israël en l’attaquant de toutes parts à tel Aviv, à Haïfa, à Be er Shef. Comme si ce n’est pas Israël qui est venu de ces villes pour agresser les Palestiniens chez eux dans la Bande de Gaza. Il s’en trouve d’autres qui, honteusement, se réjouissent du sang des Palestiniens versé par la machine de guerre d’Israël. Ceux-là élèvent leurs voix non loin de Gaza et contre Gaza. Ceux-là ne sont ni des Chrétiens ni des juifs mais des Arabes et des Musulmans qui se sont isarélisés, sionisés : ils appellent à une expédition punitive contre le Hamas qui est proche des Frères Musulmans bannis par la junte militaire d’Egypte, à saisir leurs biens et à les expulser hors d’Egypte, les pieds nus et les poches vides. Ils veulent honteusement finir ce qu’Israël a lâchement commencé. Ce qui fait mal à l’arbre, ce n’est pas la cache, mais le manche qui vient de l’arbre. Ainsi en est-il de ceux que vous prenez pour vos frères sur qui appuyer votre dos pour faire face à l’ennemi mais qui, hélas ! vous poignardent traitreusement !
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