DÉVELOPPEMENT DE L’ORIENTAL : Intenses et multiples activités de S.M. le Roi à Oujda
• Amir Al Mouminine accomplit la prière du
vendredi à la mosquée Omar Ibn Abdelaziz et pose la première pierre pour la construction de la mosquée Mohammed VI.
• Le Souverain inaugure un espace de vie
et examine l’état d’avancement de plusieurs infrastructures socio-éducatives de l’INDH au coût de 94 millions de dirhams.
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI visite
l’espace exposition-vente des articles produits par les détenus organisé par la Fondation Mohammed VI de réinsertion.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a accompli la prière du vendredi à la mosquée Omar Ibn Abdelaziz à Oujda.
Dans son prêche, l’imam a souligné que l’islam est parvenu, en très peu de temps, à faire régner la sécurité dans toutes les régions où il s’était propagé et à travers des espaces géographiques s’étendant sur trois continents.
L’islam a ainsi pu consacrer les valeurs de sécurité dans des régions qui n’avaient jamais connu auparavant un pouvoir central fort, capable d’instaurer la stabilité et la coexistence, ce qui favorisait l’anarchie et entraînait des actes de vol et de pillage.
C’est ainsi que s’est concrétisé dans ces régions la promesse du Prophète Sidna Mohammed, Prière et Salut Soient sur Lui, que le jour viendrait où la femme pourrait se déplacer et voyager librement, ne craignant que Dieu, Le Tout-Puissant.
La sécurité et la stabilité ont pu être instaurées dans ces régions grâce à la culture dont étaient imprégnés les musulmans, avant que cette même sécurité ne devienne une réalité tangible et ne fasse partie du vécu quotidien de la nation. Les musulmans avaient alors pris conscience de la profondeur des préceptes de l’islam, notamment ceux qui appellent à la sécurité, a dit l’imam, citant à ce propos des versets du Saint Coran et des hadiths du Prophète, qui établissent clairement le lien entre la sécurité, le développement, le progrès et la prospérité.
L’imam a précisé que l’islam a toujours tenu à prévenir toutes formes de violence et de terreur dans la vie des musulmans et à consacrer la culture de la sécurité. Le Prophète avait en effet mis en grade contre toute tentative de terroriser les gens : "Il n’est pas permis au musulman de terroriser un autre musulman" (Hadith).
L’instauration de la paix et de la sécurité a été érigée par l’islam en un devoir social, allant même jusqu’à faire obligation aux populations d’une région où un musulman a été tué de s’acquitter à titre solidaire d’un tribut, parce qu’il leur incombait d’assurer la sécurité dans leur région.
La nation islamique avait saisi à leur juste valeur les vertus de la sécurité et veillé à les concrétiser dans sa vie quotidienne et avait écarté tout recours à la violence dans ses relations en vue de réaliser sa mission de civilisation.
L’imam a toutefois noté que ces vertus n’ont pas été bien assimilées par une frange de la population par manque de savoir, ce qui l’amenait à faire du recours à la violence un comportement, prétextant que cela est autorisé par la religion.
Ce groupe ignorait que l’islam est la religion de la vie et non pas celle de la mort, a-t-il précisé, ajoutant que les terroristes commettent l’erreur de ne pas saisir la gravité de leurs actes et leurs conséquences. Ceci ressort clairement des répercussions négatives sur la nation islamique induites par le terrorisme, qui a desservi les causes de la nation islamique en matière de développement.
Le terrorisme a ainsi porté atteinte à l’islam et aux musulmans, freiné leur développement par la propagation de la peur, a ajouté l’imam.
Il a précisé que les réformateurs ne peuvent être confondus avec les tenants du mal, puisque les premiers veillent aux intérêts de la communauté et assurent leurs besoins dans tous les domaines de la vie, alors que les seconds terrorisent les gens et causent destruction et ruine.
L’imam a poursuivi, disant que parmi les bienfaits dont Le Tout-Puissant a comblé la nation marocaine, figure celui d’être guidée par un Roi descendant du Prophète Sidna Mohammed qui œuvre, jour et nuit, au bonheur de son peuple en initiant des chantiers de développement à travers toutes les régions et provinces du Royaume qui, grâce à la bienveillance du Souverain, jouissent de la paix, de la sérénité et de la quiétude.
L’imam a enfin imploré Le Tout-Puissant d’accorder succès à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, pour le bien de l’islam et de combler le Souverain en la Personne de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de tous les membres de l’Illustre Famille Royale. Il a également prié Dieu d’avoir en Sa Sainte Miséricorde les regrettés Souverains feus S.M. Mohammed V et S.M. Hassan II.
A son arrivée à la mosquée, le Souverain a passé en revue un détachement de la Garde royale qui rendait les honneurs, avant d’être salué par Mohamed Ibrahimi, wali de la région de l’Oriental et Mohamed M’barki, directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Oriental.
S.M. le Roi a été également salué par le commandant de la place d’armes, le président du conseil de la région, le corps de la magistrature, le président du conseil des Ouléma, le président du conseil de la préfecture, le président de la commune urbaine, des élus et par d’autres personnalités.
A l’entrée de la mosquée, S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a été salué par Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.
Pose de la première pierre
de la mosquée Mohammed VI
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a procédé, vendredi, à la pose de la première pierre pour la construction de la mosquée "Mohammed VI" à la place 3 Mars à Oujda. A cette occasion, des explications ont été fournies au Souverain sur ce projet qui nécessitera une enveloppe de l’ordre de 20 millions de dirhams financée totalement par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
D’une superficie couverte de 3.350 m2, cette mosquée aura une capacité d’accueil de 1.300 fidèles et comprendra une salle de prière pour hommes, une autre pour femmes, des dépendances sanitaires, une bibliothèque, une salle de conférences et une autre dédiée à la lutte contre l’analphabétisme.
La construction de cet édifice religieux s’inscrit dans le cadre du grand intérêt que porte Amir Al Mouminine aux questions religieuses, et ce, à travers l’édification des mosquées. Ce projet entre également dans le cadre de la politique de l’Etat en matière de construction des mosquées à travers la mise en place de programmes et de plans visant à déterminer les sites devant accueillir les édifices religieux, dans le respect des normes architecturales, sur la base des besoins des habitants et d’une répartition spatiale équitable.
A son arrivée, S.M. le Roi a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs avant d’être salué par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le wali de la région de l’Oriental, Mohamed Ibrahimi, le président du conseil local des ouléma, le délégué des Affaires islamiques, le Nadir des Habous et plusieurs bienfaiteurs.
Inauguration et suivi des
infrastructures socio-éducatives
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, vendredi à Oujda, à l’inauguration d’un espace de vie et s’est enquis de plusieurs infrastructures socio-éducatives inscrites dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), pour un coût global de plus de 94 millions de DH.
S.M. le Roi a ainsi inauguré, au quartier Annahda, un espace de vie, réalisé pour un coût de 12,7 millions de DH, dont 1,16 million de DH financé par l’Initiative nationale pour le développement humain et 5 millions de DH par les bienfaiteurs, le reste étant assuré par les partenaires publics.
Après avoir dévoilé la plaque commémorative et coupé le ruban symbolique, S.M. le Roi a effectué une tournée dans les différentes dépendances de cette structure socio-éducative qui vise à améliorer les conditions d’accès des jeunes de la ville aux services de base, à promouvoir la politique de proximité et à offrir des qualifications professionnelles au profit des jeunes pour leur insertion socio-économique.
Cette structure socio-éducative comprend un espace public, une maison de quartier, un foyer féminin, une garderie, une bibliothèque, un terrain de sport, une mosquée et une plate-forme de formation professionnelle composée de 3 centres de formation qui dispenseront une formation à près de 1.000 jeunes par an dans des métiers porteurs d’emploi telles la plomberie sanitaire, l’électricité du bâtiment, la menuiserie et la confection industrielle.
Par la même occasion, le Souverain a suivi des explications sur plusieurs projets réalisés au titre de l’année 2005 et d’autres programmés dans plusieurs quartiers de la ville pour un coût de 81,4 millions de DH financés par le budget consacré à l’INDH et par les bienfaiteurs et les partenaires publics.
En 2005, il a été procédé à la construction d’un complexe multidisciplinaire aux quartiers Annour et Al Wahda, d’un complexe social, éducatif, culturel et sportif au quartier Jorf Al Akhdar et d’un complexe sportif et éducatif à Hay Zghanim Ghar Al Baroud. D’autres projets sont programmés tels que la construction d’un espace pour les jeunes, d’une école au quartier Kettar, d’une maison de la jeunesse, d’un complexe socio-éducatif à Hay Mbasso et d’un complexe social, culturel, éducatif et sportif à Hay Smara.
A cette occasion, S.M. le Roi a procédé à la remise des titres d’affectation des locaux de commerce à un groupe de bénéficiaires, et ce dans le cadre des programmes ambitieux mis en œuvre dans la région de l’Oriental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, et le soutien aux catégories sociales souffrant de la précarité et de la marginalisation notamment dans les quartiers urbains et les communes rurales.
Au titre de l’année 2006-2007, le budget consacré aux projets et programmes inscrits dans le cadre de l’INDH s’élève à 597 millions de DH réparti entre la préfecture Oujda-Angad (125 millions de DH), les provinces de Berkane (30 millions de DH), Nador (132 millions de DH), Figuig (70 millions de DH), Jerada (60 millions de DH) et Taourirt (55 millions de DH), outre une enveloppe de 126 millions de DH allouée au programme régional de lutte contre la précarité et l’exclusion.
A son arrivée, S.M. le Roi a passé en revue un détachement de la Garde royale qui rendait les honneurs avant d’être salué par le wali de la région de l’Oriental, Mohamed Ibrahimi, le directeur général de l’Office de formation professionnelle et de la promotion de l’emploi (OFPPT), Larbi Bencheikh, le président du conseil de la région, Taib Ghafes, le directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, Mohamed M’barki, et le président du conseil local des ouléma, Mustapha Benhamza.
Le Souverain a été également salué par le président du conseil préfectoral, le président de la commune urbaine, le président de la Chambre de commerce, le directeur du Centre régional d’investissement, le président de l’Université Mohammed Ier, le président de la commune rurale d’Isly et plusieurs bienfaiteurs, ainsi que par les représentants de plusieurs associations locales.
Visite de l’espace exposition-vente
des produits des détenus
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a visité, vendredi à la maison de l’étudiante à Oujda, l’espace exposition-vente des articles produits par les détenus, organisé par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus.
A cette occasion, le Souverain a effectué une tournée dans cet espace qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de promotion de la production des détenus, réalisée en partenariat entre la Fondation, la direction de l’Administration des établissements pénitentiaires du ministère de la Justice, des hypermarchés Marjane et Acima et le groupe ONA.
Placée sous le thème de "L’éducation, la formation et la création artistique, vecteurs de la réinsertion", cette opération de promotion de vente des articles produits par les détenus se déroulera du 6 au 23 juillet à Oujda et dans d’autres villes du Royaume au niveau des magasins Marjane à Casablanca-Californie, Rabat-Ryad, Agadir, Tétouan et Marrakech-Ménara, et dans les magasins Acima à Témara, El Jadida, Khouribga, Béni Mellal, Fès et Safi.
En plus, le programme de la campagne couvrira la création artistique des détenus qui sera présentée au public à la Villa des Arts relevant de la Fondation ONA à Rabat qui abritera le 13 juillet à 20h une pièce théâtrale produite et jouée par des détenus, ainsi qu’un café littéraire (19 juillet) sur le thème "Production artistique et littéraire carcérale".
S.M. le Roi a suivi des explications sur cette manifestation qui s’assigne comme objectifs de rapprocher les détenus des autres citoyens et d’informer le public sur les actions et missions qu’entreprend la Fondation Mohammed VI au service de la réinsertion des détenus et des enfants en conflit avec la loi et de l’amélioration de leurs conditions de détention et de leur cadre de vie dans les établissements pénitentiaires.
Il est à souligner que la réinsertion du détenu exige non seulement sa formation et son éducation mais nécessite également une mobilisation générale de toute la société civile. Citoyen à part entière, le détenu a accès, grâce aux actions de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et de ses partenaires, à un ensemble de services d’éducation, de formation et d’animation culturelle et artistique qui lui permettent d’envisager une réinsertion sociale, économique et professionnelle réussie.
Les programmes et actions développés par la Fondation au service de la population carcérale ont permis jusqu’à fin 2006 la formation de 7.978 détenus particulièrement parmi les jeunes.
Ainsi, 19 établissements pénitentiaires ont été concernés par le programme de réinsertion socioprofessionnelle des détenus, 6 centres de sauvegarde bénéficient de l’accompagnement pour la rééducation et la réinsertion familiale et professionnelle, outre la construction et l’équipement d’un centre de sauvegarde pour la jeune fille à Agadir en partenariat avec l’Office de formation professionnelle et de promotion du travail et le secteur hôtelier local.
Un autre centre de sauvegarde pour la jeune fille est en cours de réalisation à Casablanca.
Par ailleurs, la Fondation a mis en œuvre en 2006 un dispositif de réinsertion post-carcéral qui s’appuie sur une action entamée au niveau interne par l’accueil, la mise en projet individuel, la préparation à la libération et la définition d’un plan de réinsertion à mettre en œuvre après libération.
Au terme de cette phase, le porteur de projet est accompagné dans la mise en œuvre et le suivi jusqu’à la réinsertion sociale et professionnelle. A fin 2006, au total 3.026 interventions ont concerné le post-carcéral et abouti à 179 embauches, 25 stages rémunérés, 22 stages de perfectionnement et 75 porteurs de projets individuels.
| MAP
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