Bien que la loi n’interdit pas formellement, catégoriquement les heures supléméntaires dispensées par certains enseignants  qui exercent dans les établissements publics  lesquels défendent cette pratique qu’ils considèrent légale et normale et qu’ils jugent utile ,au, service de l’élève qui en a besoin pour améliorer son niveau ,développer ses compétences ,acquérir,s’approprier du savoir et du savoir faire ,une chance  de rattrapage , de vaincre certaines difficultés d’apprentissage, ils ne se soucient guère que les heures supplémentaires payés,rémunérés dont jouissent une minorité constituent une forme de favoritisme,de clientélisme,une source d’injustice sociale,d’inégalité des chances .Certains professeurs qui donnent des cours de soutien,de consolidation,qui dispensent des heures supplémentaires contre de l’argent ne trouvent aucune gène à défendre leur action qu’ils prétendent au service et dans l’intérêt de l’élève ,que leur initiative est un sacrifice louable et qu’ils le font pour le bien de l’élève et non pas pour gagner de l’argent ,qu’ils ne visent pas à avoir une autre source de revenu ,que c’est une pratique normale et légale ,qu’elle est pratiquée dans les pays occidentaux démocratiques mais ils oublient de reconnaitre qu’ils exercent dans le secteur public qu’ils sont payés par l’état et qu’ils doivent observer les réglements ,la législation qui interdisent le cumul de deux emplois: un dans le secteur public,l’autre dans le privé.

Certes l’enseignant est libre de donner des cours de soutien,de consolidation gratuitement à l’intérieur de l’établissement scolaire public où  il exerce ou ailleurs.Il peut offrir ses services,soutenir,assister,accompagner les apprenants qui souffrent de difficultés de scolarisation ,d’apprentissage  à condition qu’ils soient gratuits et qu’ils sont destinés à tous les élèves qui en ont besoin. La gratuité est la condition indispensable qu’i faut observer.

  Faut-il rappeler que les enseignants qui donnent des cours,des heures supplémentaires contre de l’argent  favorisent une minorité au détriment de la majorité des élèves  dont les parents souffrent de précarité ou de faible revenu Ils sont censés de savoir que seule une minorité de parents ont les moyens matériels, pécuniers de les payer à leurs enfants ,d’en supporter les frais,que favoriser une minorité d’élèves dont les parents disposent des moyens constitue une injustice envers les autres élèves dont les parents  de faible revenu sont incapables de les leur payer,c’est une atteinte au prnicipe de l’égalité des chances . Les élèves dont les parents ne peuvent pas supporter les frais des heures supplémentaies se sentent victimes d’une injustice ,de l’inégalité des chances,du favoritisme

  .Il est injuste de favoriser une minorité d’élèves ,d ‘étendre,de grandir les chances de ceux qui sont  priviligiés ,qui ont les moyens et d’affaiblir,de limiter, de réduire,d’amincir celles des élèves defavorisés dont les parents souffrent de précarité,de faible revenu.Que les enseignants qui donnent des cours de soutien ,des heures supplémentaire soient responsables,conscients qu’offrir des services payés ,rémunérés aux élèves dont les parents jouissent d’aisance,de grands revenus privent une majorité de leur droit à l’égalité des chances et commettent une injustice sociale. Il est du droit de l’enseignant d’aspirer à un bon  niveau  de vie, à améliorer les conditions de vie,à satisfaire les besoins de sa famille mais légalement, sans porter atteinte à l’égalité des chances sans favoriser quelques élèves au détriment de la majorité ,