Oujdacity, ses auteurs, ses lecteurs
Zaid tayeb
Le site OUJDACITY est un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Les auteurs et les lecteurs s’y retrouvent le temps d’une lecture, d’une réflexion, d’une réaction. Les auteurs écrivent aux lecteurs et les lecteurs écrivent aux auteurs par le biais de commentaires. Des interactions utiles pour les uns et pour les autres et nécessaires pour le site que cela nourrit. C’est donc un signe de bonne santé et non de maladie. Il est bien heureux que les lecteurs réagissent par des écrits concis mais chargés de significations aux articles des auteurs. Toutefois, ce qui distingue les auteurs des lecteurs est que les premiers écrivent à des lecteurs virtuels supposés visiter le site OUJDACITY et prendre connaissance de leurs articles alors que les seconds écrivent aux auteurs des articles qui sont bien réels, eux, en chair et en os et désignés souvent par leurs noms d’état civil. En écrivant leurs articles, les auteurs, bien réels, n’ont nullement l’intention de nuire aux lecteurs qui sont virtuels, eux, et par conséquent sans visage et sans identité. D’ailleurs pourquoi le feraient-ils puisque là n’est pas leur dessein mais dans la lutte contre la corruption et les corrompus et dans leur dénonciation. Les lecteurs ne prennent forme humaine que lorsqu’ils se manifestent par des commentaires, encore faut-il qu’ils le fassent à visage découvert en déclinant leurs identités au lieu de le faire derrière des pseudonymes. Les autres, ceux qui auront lu l’article sans laisser de trace, ceux-là constituent le lectorat de l’ombre et le compteur mis à cet effet par le site marque seulement le nombre des visiteurs ayant ouvert le lien sans pour autant spécifier s’ils ont lu l’article ou pas. Alors que les lecteurs savent à qui écrire, les auteurs ignorent totalement à qui ils le font. C’est comme les dépliants publicitaires que l’on trouve dans nos boîtes à lettres. La partie émettrice ignore si le dépliant est bien tombé dans la boîte du destinataire et s’il a pris connaissance de son contenu. Elle ne l’apprendra que lorsque celui-ci se présente à l’achat du produit dont elle fait la publicité et qu’elle veut lui vendre. Ainsi en est-il des articles des auteurs : si les émetteurs sont sûrs que leurs articles sont tombés dans la boîte qui est, bien sûr le site, ils ne sont sûrs qu’ils ont été bel et bien lus que lorsqu’il y a des commentaires à la suite de l’article. Or les lecteurs, tout comme les clients, sont souvent trop exigeants à l’endroit de l’article- à prendre aux deux sens- qu’ils ne trouvent pas à leur goût. Ce qui les ferait maugréer des choses inconvenantes à l’adresse de l’auteur ou du marchand, au lieu de le faire contre l’article. Comme le marchand ne se laisse pas facilement insulter ou prendre au collet par un client agressif, l’auteur réagit presque de la même manière contre le lecteur qui lui manque de respect.
Ceux qui sont à l’abri de cela sont ceux qui écrivent dans les normes du degré zéro de l’écriture : ils sont pareils aux brocanteurs chez qui la transaction se fait aux risques et périls du client ayant choisi d’acheter moins cher un produit usagé. Ceux-là sont de simples glaneurs qui vivent des restes. Les autres, ceux qui écrivent au-dessus ou au-dessous du degré zéro de l’écriture, se distinguent de l’ensemble par la qualité de leur produit qui est bien meilleur, plus convoité et plus prisé. Ceux d’entre eux qui écrivent au-dessous de cette ligne factice de partage sont les plus exposés à la censure du site ou à la persécution des lecteurs. Ce sont les originaux. Abou Naouas, Tarafa, Voltaire, Flaubert et bien d’autres n’ont-ils pas souffert de cela à leur époque ? Et cela ne les a nullement empêchés d’être de grands auteurs ou de grands poètes. Cependant, si les auteurs admettent les huées des lecteurs comme une manifestation de colère ou de désaccord, ils encaissent mal les coups de ciseaux ou le bâillon. Aux premiers ils peuvent répondre par la sagesse ou la violence de l’expression. Aux seconds, par le mutisme auquel ils sont forcés car le bâillon étouffe l’haleine comme la camisole réduit le mouvement.
Il faut reconnaître cependant, qu’il faut être ingénieux pour gérer un site avec des constituants si composites. Aussi convient-il que les auteurs comme les lecteurs fassent preuve de retenue et de sagesse en s’efforçant de s’accepter avec leurs affinités et leurs différences, avec leur bon et leur sale caractère. Les désaccords et les différences existent et c’est avec eux et grâce à eux que les débats vont leur train. A moins que l’on veuille faire de nous des ‘’Béni oui-oui’’. La réaction des lecteurs aux auteurs avec qui ils se trouvent en désaccord devra se faire dans les règles du respect et dans celles de l’écriture. Que chacun s’assume de manière responsable en œuvrant à contribuer à la préservation du site qui est notre lieu de rencontre, d’échange et de partage.
En conclusion, que ceux qui nous manquent nous reviennent :’’ Un seul être vous manque et tout est dépeuplé’’ et décoloré.
12 Comments
Merci, frère Zaid,
et si on (re)disait : j’y suis, j’y reste…quoiqu’en pensent les « étaleurs »…
Si Kaddouri, wallah si tu ne publie pas ce com ; ghadi tkhallas l9ahwa !!!!!!!!!!!!
que dite vous si zaid d un ecrivin’m.s)tres connu sur oujda city et oujda ziri qui a mis un video dans oujda city concernant l espace et dans oujda ziri le contraire de ce qu il dit sur oujda city en opposant des problemmes avec l administration les associations etlesresponsables je propose que l ecrivin avant de l ancer son article il doit etre sur de l informtion et n ecoute pas au blabla des autres. un ecrivin comme si mohammed . s. doitse mefier de ce qu il ecrit.j espere que cet fois mon commenter sera publiee
Bien dit.
Le résumé du texte constituerait à mon sens la déontologie des « Oujdacitistes ».
avez vous remarqué que depuis quelques temps les tempêtes inutiles ne soufflent plus sur le rivage d’oujdacity et la sérénité gagne hamdoullah
A Mohammed et à Al Fath: La personne à qui vous faites malhonnêtement allusion est un grand homme que de bonnes et nobles sentiments animent. C’est un pur sang qui chevauche dans les prairies la tête dans le ciel, la crinière au vent et les sabots martelant les sentiers caillouteux ou les plaines au sol spongieux. je vous pose cette question: peut-on mettre un pur sang, un coursier, un mustang dans les brancards d’une vulgaire charrette?
Moi, j’ai de l’admiration pour Oujdacity et surtout son ouverture sur les Marocains du Monde, comme BELHALOUMI Abdelrhani de Bruxelles: homme politique, polyglotte, défenseur des droits des Migrants…
Il a émerveillé des débats télévisés en Europe par son intelligence.
Et bien sûr, bravo à Monsieur Kaddouri et à tous les auteurs des articles en arabe et en français.
IL faudrait juste s’en tenir à nos valeurs musulmanes de solidarité et de tolérance; pas de taïfiya, pas d’insulte des autres pays musulmans, pas d’insultes en général… plus d’appel à l’union de la Oumma et entre l’Algérie et le Maroc.
Et merci à Oujdacity de nous permettre d’exprimer nos idées.
Vielen Dank
Saïd de Frankfurt
أخيرا يعود السلام الى وجدة سيتي .لمادا تقلب المواجع…
Un seul être vous manque et tout redevient calme…
Plus d’insultes ,plus de polémiques inutiles puisqu’infructueuses !
Et puis,les lecteurs qui écrivent sous des pseudonymes ne le font pas tous par lâcheté ou par peur de se dévoiler.
Ils le font en général par pudeur ou par simple timidité. Ils n’ont pas envie de se faire connaître. Voilà tout !!!!
Bonne chance à tous ceux qui écrivent dans le but de rendre service à la société en général et à la ville d’Oujda en particulier !!!
personnellement j’éprouve un grand sentiment de respect pour ce site qui me permet de m’exprimer et de me faire connaitre dans le monde journalistique, et je suis fière de dire « i am an oujdacitiste »
كغى يا أخي من مثل هذه الخطابات وجدة سيتي رهن اشارة الجميع فمن اراد الكتابة او التعليق فليكتب بدون شروط ومن اعرض فذلك شأنه فهذا الموقع رعم بعض العتاب على حجبه بعض التعليقات وجد قبل الكتاب ولم يكن ينتظر كتابات اشخاص بعينهم. كما ادعوك اخي بالكف عن اتهام المعلقين باتهامات تنطوي على سباب لايليق بشخصك
à متتبع : voilà le genre de lecteurs que doit craindre le site OUJDACITY: ce n’est pas avec des commentateurs qui écrivent une phrase maladroite en restant cachés derrière des pseudo que le site peut aller de l’avant. Le site a besoin de grands écrivains qui ne craignent pas de dire la vérité dans une langue correcte. De plus, montre moi une seule insulte dans mon article. Enfin, laisse ma personne tranquille et discute le sujet.
السيد قدوري لقد كمبت تعليقا للرد على تعليق زايد إلا أنكم لم تنشروه رغم عدم تضمينه أية إساءة مما أعتبره اعتمادكم عدة مكاييل ومحاباة لصالح البعض دون البعض الآخر وهذا يثبت ما قاله البعض من بينهم شركي ولقد حز هذا في نفسي لأنني لم أتوقعها منكم لتقديري الكبير لكم