La reforme de retraite que le président du gouvernement marocain Abdelillah BenKiran projette dans sa politique économique est une mesure qui été adoptée par un nombre important des états membres de la zone euro depuis la crise économique. Selon lui, c’est la solution sage pour assurer une vie meilleure pour les pensionnés (ées) au cours des futures soixante années.

Cette réforme a été fortement critiquée au sein de l’État Schengen, en particulier en France. Des employés, des étudiants, des syndicats et l’opposition se sont mobilisés pour dire  »non » à cette décision jugée injuste et que le gouvernement Sarkozy avait voté contre leur gré.
Mais une fois au pouvoir, le nouveau président François Hollande avait annoncé un décret sur le retour partiel de la retraite à 60 ans mettant fin à la réforme du gouvernement Sarkozy qui obligeait aussi les ouvriers ayant un pénible travail depuis leur jeune âge d’attendre l’âge de 67 ans pour qu’ils puissent bénéficier de leur retraite.
Loin de cette réforme que la majorité des français juge d’escroquerie, François Hollande a pris autres mesures que celles de Sarkozy et de ses homologues dès le premier jour de son quinquennat pour qu’il puisse renforcer son budget étatique. il avait décidé alors de retirer les troupes françaises de l’Afghanistan qui coûtaient un lourde financement à l’état-major des armées, aussi, de diminuer son salaire de président de la république et celui de ses ministres de 30 %, de relancer la production dans tous les secteurs, en particulier le secteur industriel, ainsi que autres initiatives.
En revanche, Lors de son intervention au parlement hier, Monsieur Benkiran avait présenté la réforme de la retraite comme une condition sine qua none pour éviter le déficit de la caisse et qu’il n’existe aucune autre solution pour assurer les salaires des futurs pensionnés (ées).
Si rien ne se fait, le paquebot CMR va couler, c’est une certitude mathématique que les experts marocains des finances ont assurée au chef de gouvernement, d’où la réforme des retraites est l’un des canons de sauvetage.
Monsieur Abdelillah Benkiran invite aujourd’hui l’opposition, les syndicats et les autres partis politiquesà lui venir en aide, à lui proposer autres mesures que cette reforme qui cause une forte polémique au sein du parlement marocain afin d’éviter ce déficit qui menace la CMR, tout en tenant compte des enjeux politiques et les autres facteurs qui ne sont pas similaires à ceux de l’union européen.
Souhaitant que l’austérité ne soit pas proposée comme solution, Benkiran organisera des colloques et des réunions avec les partisans et les opposants pour sortir de cette crise qui touche gravement la CMR.

El Abbani Sidi Mohammed, Oujdacity, Bruxelles