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Oujda : En attendant le tramway

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Oujda : En attendant  le tramway

A Oujda, le parc automobile (toutes catégories confondues) a ,ces dernières années, plus qu’exploser . En effet, à part les véhicules utilitaires , le chiffre de voiture dites «  touristes » a pulvérisé les records si on prend on considération ,bien entendu, l’ infrastructure routière interne de la ville et de son périmètre, le nombre de ses habitants   ainsi que leurs revenus de vie moyens…

Sans trop tarder sur les causes objectives et subjectives de ce phénomène , nous dirons tout simplement  que nous sommes, à Oujda, devant un spectacle impressionnant qui relève de la science-fiction vu le nombre « incalculable » des voitures, qui dès les premières lueurs du matin envahissent nos artères, nos boulevards, nos rues ,nos impasses ,  nos trottoirs ,nos places publiques et nos parking (quand il y en a)….

A un passé très récent , Oujda était une cité où flâner dans ses boulevards, prendre un thé sur les terrasses de ses cafés était  un véritable plaisir .Aujourd’hui,elle est devenue une ville de pollution atmosphérique , de stress et de risques dus à l’appropriation  de l’espace par une circulation anarchique et dangereuse.

A Oujda, il y a des points noirs où traverser vers l’autre rive ,par exemple, n’en tient qu’à vous et à vos risques et périls

car rien ne vous garantit que vous traversez en toute sécurité : votre vie est en suspens tant que vous n’avez mis les pieds sur l’autre trottoir et ce à cause d’un chauffard sans foi ni loi qui peut vous faucher à tout moment dans sa course folle.En soulevant ses points noirs, Je pense notamment  à plusieurs d’entre eux qui s’étalent à certains croisements de  la route  Sidi Yahya (Bd HassanII actuellement) .Le premier est au point dit :« La mosquée Badr « où des feux  de signalisation sont nécessaires bien que ça ne soit pas un croisement à quatre ) Les autres points noirs sont sur tout le long de ce beau boulevard  et plus précisément aux feux de signalisation  à proximité de la nouvelle Willaya et ceux de la mosquée Khalid ibn al Walid où  l’installation de dos d’ânes est d’une extrême urgence vu que c’est un boulevard très prisé par les « moukatilates »(disons plutôt Kattilates » )de la contrebande  du carburant algérien et très traversé d’une rive à l’autre par les fidèles et des élèves du lycée technique Moghreb El Arabi.

Certs,le Conseil de la ville d’Oujda a eu cette bonne et pratique idée de placer des dos d’ânes avec leurs panneaux solaires a des croisements névralgiques de la ville pour assurer les traversées des piétons et des élèves et des étudiants en toute quiétude, néanmoins il faut en placer d’autres à proximité des feux de signalisation car c’est à ces endroits précis que les fous du volant s’impatientent et jouent avec la vie des citoyens.

Donc, en attendant  la venue du tramway dans notre ville qui va certainement décongestionner et  réguler cette circulation désordonnée et irresponsable, nos élus doivent continuer à œuvrer pour nous protéger contre cette anarchie car personne n’est à l’abri des aléas de cet état de fait que vit Oujda et qui porte un honteux  préjudice à son titre de capitale de l’Oriental.

                                         El hocine Mestour.

 

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