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Oujda : Moukawalati/ pour booster l’auto emploi

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La ville d’Oujda a abrité mardi 28 avril 2009 une journée de communication qu’a présidée Khalid Naciri, ministre de la communication et porte parole du gouvernement, et qu’a animée Mohammed Brahimi, wali de la région de l’oriental, en présence du directeur adjoint de l’ANAPEC, du représentant de la Caisse Centrale de Garantie et du directeur du CRI Oriental.

Cette journée, inscrite dans le cadre des rencontres d’information et de sensibilisation organisées par le gouvernement dans les différentes régions du royaume, a pour but essentiel d’expliquer le nouveau concept de l’exécutif visant le renforcement du programme MOUKAWALATI. Des représentants des institutions concernées et de chambres professionnelles, des députés et des élus, des universitaires et des opérateurs économiques outre un grand nombre de jeunes promoteurs et porteurs de projets ont pris part aux travaux de cette rencontre qui a révélé le bilan mitigé du programme MOUKAWALATI.

Dans son allocution, le ministre a présenté et expliqué les 4 axes du plan d’action conçu par la commission nationale pour renforcer le programme Moukawalati. Au fait, souligne K.Naciri, il est question d’accroître le nombre de bénéficiaires en sorte qu’il touche tout porteur de projet entreprenarial, d’offrir des services de qualité, de coordonner les actions de l’ensemble des intervenants et acteurs locaux et d’intensifier les campagnes de sensibilisation pour promouvoir l’esprit d’initiative chez les jeunes. De son côté, le wali qui a mis en exergue les efforts déployés pour la mise à niveau du tissu économique national, a souligné la nécessité d’élever le nombre de bénéficiaires du programme et de l’ouvrir même aux non diplômés tout en insistant sur le renforcement des mécanismes d’accompagnement, la formation et l’encadrement ainsi que le suivi pour  créer davantage d’entreprises et d’emploi et réduire le taux de mortalité des jeunes entreprises qui a atteint 50 % au niveau de la région de l’oriental depuis le démarrage de Moukawalati. Toutefois, Brahimi a interpellé les banques a adhérer davantage au financement de projets en assouplissant les conditions d’octroi de prêts et en facilitant les procédures de financement d’autant plus, argue-t-il, l’état se charge à hauteur de 85 % de la garantie de tout prêt accordé.

A signaler que si Moukawalati est un  bel outil pour la promotion de l’emploi et de l‘auto emploi,  moult dysfonctionnements sont à éradiquer. En témoignent les maigres résultats réalisés à ce jour. Sur les 30.000 entreprises visées au démarrage du programme, seules 2000 projets ont vu le jour à fin décembre 2008 ; un bilan encore affaibli par le taux de mortalité.

D’ailleurs lors du débat, les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets ne mâchaient pas leurs mots. Ils ont mis le doigt, avec preuve à l’appui, sur diverses entraves d’ordre financier, foncier ou bureaucratique. Par ailleurs les taux d’intérêt appliqués, estimés trop élevés, ont été vivement critiqués même par des institutionnels qui ont recommandé une révision à la baisse.

Cependant, certains jeunes entrepreneurs ont reconnu qu’ils se sont construit leur avenir grâce au programme Moukawalati qui toutefois, soulignent-ils, devrait être amélioré.

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