Suite à la neutralisation du cerveau des attentats de Paris, le Belge Abdelhamid Abaaoud, dans le quartier Saint Denis à Paris, à partir d’un renseignement fourni par les Services de sécurité marocains, le Président français a reçu au Palais de l’Elysée, ce vendredi 20 novembre 2015, le Roi Mohammed VI pour lui exprimer les profonds remerciements de la France.

Les deux Chefs d’Etat ont eu des entretiens portant essentiellement sur la lutte contre le terrorisme international et ont souligné leur détermination à combattre ensemble cette pieuvre ainsi que la radicalisation, tout en œuvrant à la résolution des crises régionales et internationales.

A travers cette rencontre qui intervient dans un contexte où la menace terroriste est de plus en plus prégnante et nécessite une riposte commune dans le cadre d’une coopération sécuritaire renforcée, la France reconnaît le rôle majeur du Royaume du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et la ferme volonté de son Roi à défendre les principes d’un Islam tolérant, respectueux des autres religions et des races pour que les peuples du monde puissent vivre en paix, en parfaite harmonie, en liberté et dans la quiétude.

Une nouvelle victoire du Maroc sur le plan diplomatique qui donnera, sans nul doute des vertiges aux décideurs algériens de Mouradia à Alger vu que le même jour, l’hôtel Radisson de Bamako a fait l’objet d’une prise d’otages par des terroristes jihadistes de l’organisation Al Mourabitoune de l’algérien Mokhtar Belmokhtar, groupe lié à Al Qaida et très proche des terroristes du polisario ; des groupes qui ont fait allégéeance à DAESH.

Cette nouvelle reconnaissance du Maroc en qualité d’acteur sécuritaire de premier plan a de quoi donné la migraine à Alger, sachant que le même jour, l’hôtel Radisson de Bamako a été le théâtre d’une prise d’otages par des terroristes jihadistes de l’organisation Al Mourabitoune de l’algérien Mokhtar Belmokhtar, groupe lié à Al Qaida et très proche des terroristes du polisario; des groupes qui ont fait allégeance à leur nouvelle maison mère, DAESH.

Farid Mnebhi.