C cédille
C cédille !
Écrite furieusement au dessous d’un c,
Écrite furieusement et puis rien,
Sauf qu’il y a du vent derrière,
Il y a tout ce qui blesse et de la poussière,
Derrière, les pleurs noirs tombent par terre,
Et des écrits qui s’écrivent à une vitesse dangereuse,
Des écrits qui s’écrivent et creusent,
Des écrits qui se lisent par une voix et creusent le fond d’un drame,
Des écrits qui veulent trouver leurs âmes.
C cédille !
Un garçon rêveur, silencieux, assis dans un petit coin,
Un garçon qui écrit des poèmes et les jettent à la mer, espérant qu’ils partent plus loin
Plus loin d’ici, espérant que la reine des sirènes en prendre bien soin,
Plus loin d’ici,
Derrière la lune, dans une autre vie,
« Au paradis des poètes. » Il dit,
« Au paradis. » Il affirme et sourit,
Ô ce sourire ! Qui a pu illuminer les visages des patients,
Ce sourire qui a pu faire entendre leurs battements,
Pendant quelques minutes de cette maudite horloge au fond du couloir,
Ce sourire qui a pu les faire croire,
En l’espoir.
C cédille !
Écrite,
Peut-être dite,
Peut-être écrite par peur,
Peut-être après cette écriture, il y aura une puissante lueur,
Une lueur du ciel,
Peut-être après cette écriture, la muse aura finalement des ailes,
« Patience. » Dit la voix,
« Patience. » Dit la foi,
« Patience. » Dit la rime absente,
Rêveuse,
Humaine,
Innocente.
Une C cédille,
Bête et qui a peur,
Belle, bête et qui aime la douleur ,
Malheureuse,
Qui a le vague aux yeux,
Sa vision est obscurcie, plus de sens, plus de bleu,
Juste boire et ne rien voir,
Ne rien croire,
Ne rien savoir,
Et finalement elle se laisse aller au désespoir.
Ô maudit désespoir !
Écrite furieusement au dessous d’un c,
Écrite furieusement et puis rien,
Sauf qu’il y a du vent derrière,
Il y a tout ce qui blesse et de la poussière,
Derrière, les pleurs noirs tombent par terre,
Et des écrits qui s’écrivent à une vitesse dangereuse,
Des écrits qui s’écrivent et creusent,
Des écrits qui se lisent par une voix et creusent le fond d’un drame,
Des écrits qui veulent trouver leurs âmes.
C cédille !
Un garçon rêveur, silencieux, assis dans un petit coin,
Un garçon qui écrit des poèmes et les jettent à la mer, espérant qu’ils partent plus loin
Plus loin d’ici, espérant que la reine des sirènes en prendre bien soin,
Plus loin d’ici,
Derrière la lune, dans une autre vie,
« Au paradis des poètes. » Il dit,
« Au paradis. » Il affirme et sourit,
Ô ce sourire ! Qui a pu illuminer les visages des patients,
Ce sourire qui a pu faire entendre leurs battements,
Pendant quelques minutes de cette maudite horloge au fond du couloir,
Ce sourire qui a pu les faire croire,
En l’espoir.
C cédille !
Écrite,
Peut-être dite,
Peut-être écrite par peur,
Peut-être après cette écriture, il y aura une puissante lueur,
Une lueur du ciel,
Peut-être après cette écriture, la muse aura finalement des ailes,
« Patience. » Dit la voix,
« Patience. » Dit la foi,
« Patience. » Dit la rime absente,
Rêveuse,
Humaine,
Innocente.
Une C cédille,
Bête et qui a peur,
Belle, bête et qui aime la douleur ,
Malheureuse,
Qui a le vague aux yeux,
Sa vision est obscurcie, plus de sens, plus de bleu,
Juste boire et ne rien voir,
Ne rien croire,
Ne rien savoir,
Et finalement elle se laisse aller au désespoir.
Ô maudit désespoir !
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Khalid EL Morabethi
http://lamuseduciel.blogspot.com
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3 Comments
Je suis vraiment bloquée par l’émotion. Un grand poème, une grande idée directrice, mais aussi un mal de vivre incontrôlable. J’aime vraiment
j’aime bien votre texte , tu me rappelle Prévert , Bravo pour l’interview aussi.
Bonne chance pour le reste
C’est très beau, les mots roule tous seul dans ma tête… Ça fait du bien