LE COQUELICOT DE L’ANGAD*
« Mais ça et là, au revers des talus, dans les champs, tout à coup un coquelicot né de la chaleur de l’été, hôte de ses herbes touffues et de son ombre lumineuse, dressait sur son cordon tendu de sa mince tige verte sa fleur éclatante et simple comme un seul vaste pétale rouge ». PROUST
ANGAD : TERRE DE LA TRIBU DES BENI- BOUZEGGOUS
La vie de la tribu des BENI BOUZEGGOUS (http://tribusdumaroc.free.fr/benibouzeggou.php) trouve sa source sur les versants et le pied de ses montagnes s’étendant vers de vastes plaines tantôt steppiques, tantôt agricoles caractérisées ça et là par un relief semi-désertique du Maroc Oriental, où la plupart de la population de cette tribu paysanne parle TAMAZIGHT ( spécialement le ZNATY). Selon le mode de vie qu’elle mène, cette population se trouve éparpillée sur ces grandes étendues d’une superficie de 1.250 km2 : une vie de subsistance basée sur la culture de céréales des terres Bour , d’oliviers et d’amandiers, de produits vivriers à proximité de quelques points d’eau et sur l’élevage d’ovins et de caprins sur de vastes terres de pâturage souvent en forme de dunes et de collines ; ces dernières années quelque peu sur l’apiculture qui se trouve encore au stade embryonnaire.
Ces montagnes qui la limitent commencent à l’Est des collines de BENHARI, à l’extrémité Nord de JBEL NERG-CHOUM se trouvant à l’Est de la ville de TAOURIRT et finissent à l’extrémité de JBEL TINGUELWANE se trouvant au Sud d’EL AIOUN SIDI MELLOUK en s’arquant à mi-chemin au niveau de JBEL BOUKHWALI et TINWASSIOUINE. (Il est à signaler qu’à cause du braconnage, sa flore et sa faune subissent une destruction drôle et sans fin).
Ces habitants sont répartis sur deux communes : la commune rurale de TENCHERFI appelée JBEL et qui est de 7.500 habitants et celle de MESTIGMER appelée ANGAD par ses habitants et qui est de 6.400 habitants environ. Administrativement elles sont sous l’autorité de deux Caïdats respectifs dépendant du Pachalik de la Commune Urbaine d’EL AIOUN SIDI MELLOUK qui est une circonscription de la Province de TAOURIRT.
Cette tribu pauvre en ressources naturelles mais riche en potentiel humain n’a cessé de donner depuis des décennies non seulement des cadres techniques et administratifs de haut niveaux qui ont assumé et assument de grandes responsabilités dans le cadre de leurs fonctions, des enseignants tous cycles confondus allant du primaire jusqu’au supérieur, mais aussi des chercheurs dans le domaine scientifique et littéraire, ou encore des diplômés chômeurs pour ne pas les oublier.
UN GRAND DEFI !
Voici une personne issue de cette tribu et appartenant à une nouvelle génération qui vient de faire acte de présence après celle de ses ainés. Elle s’est imposée malgré la rareté des moyens, cédant son désir à sa curiosité et au sort de sa destinée : un jeune étudiant à peine boursier pour ne pas dire démuni, qui a au préalable tracé son chemin, parti non à l’aventure dans le grand et vaste pays de l’ONCLE SAM, mais vers un point précis : celui de la découverte des secrets que cache la science pour devenir un chercheur scientifique, cette fois-ci d’un GRAND CALIBRE qu’il faut qualifier de POIDS LOURD. (Ne serait-il pas temps de se pencher sur la recherche scientifique dans notre pays et encourager nos jeunes chercheurs à mettre en œuvre leurs exploits dans le but d’illuminer ce NOUVEAU MAROC ?)
C’est un jeune homme issu d’une famille d’origine paysanne, de père qui fut épicier au bled, père de huit enfants, ayant fréquenté l’ancienne école durant quelques années avant l’indépendance jusqu’au CM2 et de mère qui était femme au foyer (que DIEU ait son âme).
Il vient d’honorer sa commune qui l’a vu naitre et grandir, dans cette région semi désertique du MAROC ORIENTAL, où il a bâti les premières structures de son éducation, devenues le socle de son présent et le grand espoir d’un GLORIEUX AVENIR. Une période initiale suivie d’un combat perpétuel et édifiant durant lequel il devrait emmagasiner beaucoup de souffle et une énergie suffisante pour mener sans relâche ses recherches dans des conditions matérielles qui laissaient à désirer, non seulement dans le seul et ultime but : celui d’atteindre ses ambitions, mais aussi et surtout de concrétiser des résultats scientifiques qui sont et qui seront au service de l’humanité.
Certes, ces résultats lui ont procuré un énorme BONHEUR et une grande FIERTE aussi bien pour ses parents que pour ses proches. Il a su exploiter ses capacités morales et intellectuelles pour mener à bien sa noble mission de chercheur et lancer intelligemment un GRAND DEFI pour la mise en œuvre d’une autre et grande structure pour un nouvel exploit, celui de participer à l’enrichissement du patrimoine scientifique et au bien-être de l’humanité. http://www.hespress.com/marocains-du-monde/247833.html
L’ENFANT de la KASBAH DE MESTIGMER ( origine du terme : MOSTAQMAR qui veut dire illuminé du clair de lune) et du SITE PANORAMIQUE DE L’ANGAD : terre où l’on voit naitre et pousser des coquelicots, terre de son père à qui j’ai le plaisir de présenter à cette occasion mes compliments et de FEU sa mère à qui je présente mes HOMMAGES POSTHUMES, mérite plus que des éloges. Son parcours est signé : Ahmed MAMAY, LE COQUELICOT de L’ANGAD.
Mohammed BOUASSABA/RABAT
3 Comments
Souhaitons alors que la fleur de PROUST ne serait pas étouffée par celles de BAUDELAIRE dont nous en avons toujours, malheureusement, et à des positions clés.
BONSOIR MONSIEUR KACEMI, voici encore un commentaire bien placé de votre part et que notre éminent PROFESSEUR fasse acte de sagesse.c’est vrai, LES FLEURS DU MAL ne peuvent aussi retenir leur mauvaise odeur des fois suffocante et étourdissante.merci d’avoir commenté et en réponse à votre message, faites moi plaisir de lire ceci :link to alalettre.com.
Salam, ssi BOUASSABA.Matkhafch, nouar chchar9 bouri ws7i7