La gauche et la droite conservatrice au chevet du PJD qui se porte au mieux
Zaid tayeb
Depuis son accession au pouvoir, le Parti de la Justice et du Développement ne cesse de se faire bousculer de toute part. D’abord, il faut noter que depuis que Chabat est nommé à la tête du parti de l’Istiqlal, ce dernier a tout fait pour désarçonner le gouvernement en place avec lequel son parti avait formé la coalition. Il a fait retirer ses ministres du gouvernement en place croyant sans aucun doute à une culbute qui serait profitable à son parti. Ce qui a entraîné, comme chacun sait, contrairement à ses calculs intéressés, la formation d’un deuxième gouvernement avec le RNI, sans l’Istiqlal. Puis il a procédé à des manipulations au sein même de son parti en en écartant certains opposants qui faisaient obstacle à ses manœuvres. Comme les calculs du secrétaire général du parti de la balance ont été voués à l’échec, de parti de gouvernement, son parti s’est retrouvé sur les bancs de touche. Hier encore ce même parti conduisait le pays qu’il a d’ailleurs conduit depuis l’indépendance. Hier encore il était considéré comme le plus grand et le plus populaire des partis du pays, le voici aujourd’hui sans ouvrage que celui de chercher querelle au parti de la justice et du développement et au premier ministre du gouvernement en place…. Le fait que qu’un parti hier encore dans l’ombre soit à la tête du pays, est resté au travers de la gorge du parti de l’Istiqlal. Aussi, ne rate-t-il aucune occasion pour s’attaquer de manière directe au chef du gouvernement qu’il traduit en justice pour des allusions et des insinuations et à son parti dont il propose, chose curieuse, la dissolution pour appartenir, dit-il, au réseau international des Frères Musulmans. L’instauration d’une hégémonie, la réduction des libertés publiques, le musellement des médias, le contrôle de l’opinion publique,…ne sont-ce pas là des manœuvres fascistes ? Le parti de l’Istiqlal n’aurait rien à envier à la junte militaire égyptienne qui a commandité le coup d’état et dissout le parti des Frères Musulmans qu’elle a réduit à manifester dans les rues.
Le parti socialiste de l’USFP lui aussi souffre des mêmes malaises et des mêmes maux que ceux du parti conservateur de l’Istiqlal, à une différence majeure près. Si le second parti cherche à écarter le PJD en en demandant la dissolution pure et simple car la chute du gouvernement en place conduit par ‘’les Islamistes’’ ne suffit pas à écarter une fois pour toutes ce parti devenu un concurrent et non des moindres, le premier, à savoir l’USFP va plus loin en s’évertuant à retirer le tapis sur lequel prie le PJD. Il demande l’ouverture d’un débat sur la révision de certains versets coraniques qui, à l’en croire, sont discriminatoires pour la femme. En effet, le Coran, dans le chapitre du partage de l’héritage offre à l’homme le double de la femme quand il offre ‘’à l’homme une part égale à celle de deux femmes’’. L’USFP, par la bouche de son secrétaire général propose la révision de ce verset coranique de manière à ce que le partage se fasse sur la base de 50/50, fifty/fifty , nas/nas. Comme si le partage tel qu’il a été ordonné par Dieu n’était pas équitable, comme s’il avait fallu attendre à travers les siècles ce parti de gauche pour rendre justice à la femme que Dieu aurait bafouée en moins considérant. Voilà donc les commandements de Dieu remis en cause par des gens de chez nous et de même confession que nous, car si cela avait été proféré par des gens de confession différente, on aurait en masse manifesté contre comme cela avait été le cas pour les caricatures du Prophète (que la prière et le salut soient sur lui).
Gardons donc le silence autrement on serait traduit en justice par l’inquisition de la gauche athéiste pour laquelle ‘’la religion est l’opium du peuple’’.
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