Les derrières de nos enfants sont prisés et convoités
Zaid tayeb
Nous constatons avec beaucoup d’indignation, de colère et de consternation que nos enfants et nos jeunes, garçons et filles, sont la cible de pédophiles, de violeurs et de pornographes étrangers attirés par la chair fraiche de ces innocentes créatures sans défense. Ainsi nous voyons affluer dans notre pays des étrangers venus d’Europe et d’Amérique que nous accueillons à bras ouverts croyant que tout ce qui brille est de l’or. Il est vrai que dans notre culture, nous nourrissons des clichés sur les étrangers en qui nous avons plus confiance qu’en nos concitoyens. Aussi, quand un étranger débarque chez nous , loue ou achète une maison mitoyenne ou proche de la nôtre, nous nous en réjouissons et nous flattons de ce voisinage peu coutumier et nous lui ouvrons nos cœurs en nous montrant généreux, polis, hospitaliers et bien accueillants. Par contre, quand l’un du pays fait de même nous restons froids et indifférents à son égard. Nous avons un faible pour tout ce qui est étranger, surtout quand il est d’Europe ou d’Amérique. Cet ‘’amour’’ de l’étranger n’est pas innocent, il est motivé par la cupidité, les froids calculs et la bassesse des intérêts que nous souhaitons tirer de cette soi disant xénophilie. D’abord, Le complexe d’infériorité que nous entretenons vis-à-vis des étrangers, nous essayons de le surmonter en nous en rapprochant au mieux de manière à briser les barrières d’infériorité dont nous souffrons intérieurement. De plus, nous nourrissons le dessein bas et vil de chercher à tirer quelque espoir fumeux et illusoire de cette xénophilie: un contrat, un visa, un mariage, quelques billets d’une devise bien quotée .Aussi nous sentons-nous confiants quand nos enfants sont en contact avec les étrangers qui se montrent, quant à eux, bienveillants et obséquieux. D’un autre côté, nous ne préparons pas suffisamment nos enfants à prendre leurs distances vis-à-vis des personnes qu’ils ne connaissent pas. Dans les pays d’Europe et d’Amérique, les mères apprennent à leurs enfants et dès leur plus jeune à ne pas parler à des étrangers, surtout quand ces personnes sont des biques, des bicots, des bougnoules, des Musulmans qui sont, à coup sûr, des barbares ou des terroristes. Dans ces pays, une main posée sur la tête d’un enfant devient un attouchement considéré comme un acte pédophile, une agression sexuelle et par conséquent un crime que la loi punit. Chez nous, les organisations non gouvernementales de type ‘’Touche pas à mon enfant’’ ne réagissent que lorsque l’enfant est déjà ‘’touché’’.
Ce qui est certain, c’est que nos responsables ont tout d’abord trompé notre roi en lui faisant accorder une grâce à un pédophile condamné à une lourde peine, compromettant ainsi le nom de sa majesté dans une sale affaire de culs où ils l’ont laissé tout seul subir la colère des manifestants descendus dans les rues exprimer leur indignation et leur refus contre une grâce malvenue. Par la même occasion, ils ont lâché sur les manifestants les forces de l’ordre, comme on les appelle à tort dans notre pays, qui les ont tabassés comme il faut. Or, il me semble que ceux qui doivent rendre des comptes à la nation sont ceux qui ont fait accorder au roi du pays une grâce à un criminel et réprimé dans le sang les manifestations d’un peuple dont la dignité a été maculée, souillée, bafouée. Il a fallu que le roi lui-même entre en action pour colmater les brèches et panser les plaies en annulant la grâce et en recevant les familles des victimes.
En conséquence, à la lumière des actes sexuels dont ont été victimes nos enfants et nos jeunes, garçons et filles, de la part de pédophiles, de violeurs ou de pornographes étrangers, il parait que nos culs sont très prisés et par conséquent ils ne sont pas à l’abri des convoitises des pervers et des vicieux. Depuis le pornographe d’Agadir, le journaliste belge du nom de Servaty, le pédophile espagnol de Kénitra qui a à son actif 11 enfants sur qui il a assouvi ses fantasmes, l’Algérien de 14 ans, Khoualed Islam qui a commis une agression sexuelle sur un Marocain de son âge, la chose mérite réflexion. Car on ne peut s’expliquer comment nos enfants se laissent facilement monter par des étrangers.
1 Comment
Salam,Ssi Tahar, je viens de découvrir en vous un grand champion de la lutte farouchement citoyenne contre la pédophilie proposée généreusement, complexe d’infériorité des nationaux oblige, par certains publicistes d’un tourisme sexuel spécialement »prisé » en fonction de l’offre et de la demande. Entre actifs et passifs, chez des adultes de par le monde,qui sous prétexte s’ingénient à afficher ostensiblement leur présupposée liberté et leur présumée indépendance, en se découvrant entièrement, voilà que notre pays se rabat sur l’exploitation trop facile d’enfants locaux, sans doute par mégarde,innocence, crédulité; ou tout simplement par envie de récolter quelques poignées de « douros »supplémentaires, étant donné les moments difficiles que traversent les habitants de la planète.
Pour ce qui concerne directement la situation dans notre cher pays, ce serait trop également, de lancer la balle en direction d’étrangers, qui adorent à craquer tous les produits du terreau,en les accusant de tous les maux diabolisants.On oublie vicieusement, cependant, que la pédophilie pousse, se dévelloppe,s’émancipe,dans un climat socio culturel, socio économique,sociopolitique, suffisamment propice. Alors, ne laissons pas de côté toute la société qui assume malheureusement son irresponsabilité, avec tout son « dévouement » qu’on lui connaît,qui se fait remarquer hypocritement par son « exceptionnalité exceptionnelle ».
DE VIVE VOIX:Mohammed Essahlaoui