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Baccalauréat 2013 au Maroc: Fuites des sujets sur le net?

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Tout avait été prévu pour que des milliers de lycéens puissent passer leurs examens du Baccalauréat dans les meilleures conditions possibles cette année. Le Bac comme on dit, ce rituel de passage oblige, porte grandes ouvertes vers les études supérieures et de façons symboliques, voie toute tracée vers le début de la vie de jeune adulte.

Tout avait donc été prévu, accueil des 484.778 élèves inscrits cette année à l’examen. Mais aussi et surtout, leur surveillance, dont on parle depuis des jours déjà dans la presse. Souvenez-nous dans les Matins Luxe même, Lundi Talal Chakir nous informait des mesures prises pour que le cru 2013 ne soit pas entaché par des affaires de tricherie. Les différents dispositifs et mesures pris par le ministère comme par exemple, le nombre de candidats par classe plafonné à 20 maximum. A contrario l’augmentation des effectifs de surveillance également. Mais surtout l’annonce du département du Ministre de l’éducation Mohamed El Ouafa d’un projet de loi pour lutter plus durement contre les fraudeurs aux épreuves du Bac. Oui… tout avait été prévu… Enfin presque !!

Hier, c’est sous le choc que les autorités ont découvert la mise en place de page Facebook intitulées « Tasribat » (fuites). Des pages fraîchement crées diffusant, quasiment en temps réel, les sujets du baccalauréat. N’épargnant presque aucune branches ni matières à mesures que les sujets étaient distribués dans les salles de cours… Commence alors une course contre la montre. Répression et communication de crise en tête, c’est le branle bas de combats aux plus hauts sommets de l’éducation Nationale. Après quelque heures de cafouillages mais surtout d’enquêtes, une source autorisée au ministère de l’Education nationale donnera des explications à nos confrères de Médias24. Il semblerait je cite l’article que -les fuites ont été réalisées par des élèves ayant réussi à introduire leurs smartphones dans les salles d’examen malgré l’interdiction. Plusieurs arrestations suivront, mais le mal est fait. Les uns criant au scandale, les autres au sabotage. Au final, la question que l’on se pose est Comment d’un point de vue politique, le Minsitre El Ouafa gérera ce véritable camouflet, non seulement envers son projet de loi anti-fraudes, mais surtout à l’organisation d’un événement clé dans son calendrier de travail….
Ce matin un démenti de ce même ministère, affirme que finalement il n’y a pas eu fraude.
source / luxeradio

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