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EGYPTE : LES 07 PECHES IMPARDONNABLES DE MOHAMMED MORSI

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   EGYPTE : LES 07 PECHES IMPARDONNABLES DE MOHAMMED MORSI

 (Mis à jour le 06/02/2013)

       Décidément le Président Egyptien Morsi n’en finit pas de faire parler de lui, depuis son élection à la tête de la magistrature suprême. Dans un premier temps, l’opinion publique avait cru à sa volonté inébranlable de tout faire pour mériter, haut la main, l’après Hosni Moubarak, que ce soit sur le plan intérieur, ou sur celui de l’extérieur.

Mais voilà que Morsi s’échine à chercher des problèmes, et souvent à en créer. Le premier en date fut le limogeage troublant du Maréchal Tantaoui ex. président du Haut Conseil des Forces Armées Egyptiennes, limogeage qui n’a pas manqué de provoquer des remous parmi les rangs  de l’Institution Militaire de l’Etat.

Par la suite, Morsi n’a pas hésité à maintenir la barre en direction du cap intitulé : « Tous ! Droite toute ! ». Il semblerait avoir la mémoire courte, à moins que cette dernière ne soit atteinte d’une anomalie, à tel point qu’elle lui joue, coup sur coup, de vilains tours aux conséquences désastreuses à l’immédiat, et aux lendemains qui suivent et se ressemblent.

Ainsi, au lieu de marquer une pause pour réfléchir suffisamment avant de reprendre son bâton de prédicateur, le Président intensifie son activité ultra secrète dans le but de consolider sa position. C’est à ce moment bien précis que des rumeurs commencent à circuler, au sein même de son entourage le plus proche, et viennent jusqu’à lui :

Certaines langues inconditionnellement fidèles, lui rapportent une information top secret : le Procureur Adjoint de la République serait de mèche avec un groupe de comploteurs bien décidés à nuire à la sécurité personnelle du Présidentielle, (voir la suite du roman).

En réalité, M. le Président s’obstine sans relâche à bouger et à s’activer dans  tous les sens, jusqu’au  moment où il se place en position de commettre des erreurs fatales-des erreurs impardonnables, dont sept sont des péchés (par métaphore)  commis par un homme d’Etat et un leader  d’un Mouvement Islamiste qui s’appelle les Frères Musulmans, sur  lequel sont fondés  tous les espoirs du  monde arabo-musulman , pour   la défense de l’Islam et des Musulmans de la planète, et avant tout pour  libérer Elqods, capitale incontestable  de la Palestine Sainte usurpée par le sionisme international,  principal allié d’Israël.-( fin du commentaire) :

1/ Une  expérience jugée insuffisante : Ce facteur s’est avéré particulièrement déterminant à tous les niveaux des prises de décisions importantes. Ces dernières se caractérisent indubitablement par des élans  de précipitation de plus en plus accélérée. On a eu l’impression que le Président tenait à gagner  du temps, comme s’il cherchait à  barrer le chemin à ses adversaires  les plus nuisibles tels qu’Elbaradey et Amr Moussa, et d’autres composantes du Front National du Salut (F.N.S.).

En plus de cette carence néfaste au niveau expérientiel, il importe de signaler que Morsi n’a pas ou peu prévu de se faire  entourer d’un staff de conseillers, de stratèges de métier en géopolitique internationale. Une telle décision aurait pu contribuer à atténuer ou à combler  un vide incompréhensible et fatal pour un Chef d’Etat d’un pays servant de véritable plaque tournante de la totalité des Etats du monde.

2/ Des signes de confusion, qualifiée de  palpable,  des rôles et des pratiques de gouvernance: En sa qualité de président de  la République Egyptienne, Morsi semble oublier qu’il est président de toutes les Egyptiennes et de tous les Egyptiens, abstraction faite de leurs appartenances syndicales,  politiques partisanes, ethniques, tribales, religieuses, cultuelles, et culturelles. Toute attitude, toute allusion, volontaire ou involontaire, serait interprétée comme un acte déplacé discriminatoire inacceptable par  la deuxième moitié du peuple d’Egypte, composée de laïcs, de libéraux, de nationalistes, de coptes etc.

Dans tous les cas,  les 50% d’Egyptiens non Frères Musulmans, ont parfaitement le droit de se reconnaître dans l’exercice des fonctions présidentielles.

3/ Des actes de limogeage qualifiés d’arbitraires de personnalités influentes telles que le Marechal Tantaoui et le Procureur Adjoint de la République, pour ne citer que ces deux exemples, ont contribué par effet de boomerang à susciter l’admiration et la sympathie des  foules en colère avec les personnalités écartées par le nouveau pouvoir de référence islamiste.

4/ Une  communication, jugée impossible, entre l’opposition du Front National du Salut et le Chef de l’Etat, n’a guère facilité la tâche à une grande partie du peuple. Dans ce cas précis, les partis de l’opposition ont réussi à jouer la carte de leur  victimisation, jugeant que ni les discours du président, ni ses actions, ni ses attitudes à son égard, n’ont rendu fructueux le dialogue  avec le président dont l’image, en principe, devrait leur faire oublier celle  d’un dictateur  camouflé dans un costume et d’une cravate démocratiques.

5/ Une tendance ostentatoire à vouloir s’accaparer le pouvoir, selon ses détracteurs, soit sous la forme d’un despotisme autoritaire, soit sous la forme d’une oligarchie sectaire, totalitaire, qui affecterait l’égalité  des chances en favorisant et en valorisant le clan des F.M.au détriment de tous les autres acteurs et partenaires.

6/ Une tendance jugée, démagogique, par les opposants du Front National du Salut composé de la gauche, de nationalistes, de démocrates. Ils reprochent au président Morsi de les marginaliser, d’anesthésier la concertation, bref de les ignorer en tant que forces vives de la nation.

7/ Une volonté affichée d’imposer « sa constitution », en tentant de la faire passer par référendum, sous la forme d’un plébiscite, du moment que les  partis d’opposition du F.N.S.n’ont pas du tout été associés ni à la conception, ni aux amendements, ni à la rédaction finale du document cadre, en question.

Ce dernier point, vu son extrême importance et sa valeur  juridique et symbolique, a été la goûte d’eau qui  fera déborder le vase : la carte de route illusoire, et boiteuse de la dite République de l’Egypte Nouvelle.

Les enseignements que tout  observateur avisé et assidu ne manquera pas de tirer des différentes péripéties de la Révolution du printemps arabe égyptien, permettront sans doute  de mieux analyser, décoder, et décrypter les résultats  du référendum  sur la Constitution dont le premier tour s’est déroulé le samedi 15 décembre 2012.

Les historiens et les politologues du monde entier, espéraient, entre temps de finir  bien par rassembler d’autres enseignements plus consistants pour se prononcer sur les méandres de la démocratie qui fixeraient certaines balises de repérage du chemin parcouru et à  parcourir en vue de voir toutes les  composantes sociopolitiques égyptiennes débattre ensemble du thème de la Révolution d’une Révolution à l’Egyptienne Pharaonique.

Peine perdue malheureusement, pour ce grand peuple qui s’est sacrifié courageusement, dans le fervent espoir de fonder et de consolider, une fois pour toutes, le socle démocratique dont ont toujours rêvé toutes les générations du monde arabo-musulman. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahllaoui

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1 Comment

  1. mohammed
    08/03/2013 at 21:11

    en detruisant les souterrains qui etaient des passages stratégiques pour l’armement et l’alimentation entre l’egypte et gaza l’egypte de morsi a fait comme la femme qui a laissé mourir une chatte apres l’avoir enfermé sans lui laisser rien à manger .

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