Les absences au sein des établissements scolaires, qui en est responsable?
Ces 10 dernières années ont été pour le Maroc, des années de changement et de travail acharné visant l’essor du pays et le développement durable. Ceci dit plusieurs efforts ont été fournis et le changement se voit en jour en jour prendre route. Cependant, il y a des secteurs qui rencontrent des problèmes sans cesse et qui sont difficiles à résoudre. Prenant comme exemple la scolarisation dans les établissements primaires et secondaires. Comme chaque année il y a des vacances réparties sur les neufs mois d’études. Le problème majeur que rencontre la majorité des établissements publics est la durée de ces vacances qui est souvent doublée par les élèves qui s’absentent d’une durée qui va de deux jours jusqu’à une semaine avant le jour J. cette habitude qui joue à l’encontre de la réussite scolaire devient une évidence pour les trois côtés que ce soit le professeur, l’élève ou les parents. Aucun d’entre eux ne réclame cette perte de temps qui est parmi les causes du retard des cours et de la difficulté de rattraper. Le résultat, les élèves ont un niveau faible dans toutes les matières, le professeur n’arrive jamais à finir les cours et les parents trouvent un grand problème à rattraper les cours avec leurs enfants car ils sont souvent très occupés et n’ont pas la pédagogie pour lui faire passer le message. Malheureusement, malgré tous ces dégâts, il n y a jamais eu de réclamation sur ces vacances allongées et quand il y a une exception, les parents ne trouvent pas le responsable de l’association des parents, il est rarement présent. Alors qui est vraiment responsable de ce fléau qui ne cesse de se propager dans la majorité des établissements ?
Les parents, le noyau de la famille, sont certainement la cause de la réussite ou de l’échec de leurs enfants. Cependant, il y a différentes mentalités et différents modes de vie que les parents mènent et qui influencent positivement ou négativement le parcours scolaire de leur enfants. On peut donner deux exemples, il y a des parents qui sont toujours derrières leurs enfants, ils demandent toujours de leurs nouvelles, et de leurs progrès dans telle ou telle matière. Pour ce genre de parents, les enfants réussissent généralement leurs cursus scolaires. Et il ya le deuxième genre, des parents qui offrent toutes les conditions matérielles nécessaires, mais qui ne se soucient guère du progrès de leurs enfants, ils ne se présentent jamais à l’établissement pour demander de ces nouvelles et ne cherchent jamais à le savoir, ils attendent le résultat de la fin d’année, si leurs enfants a une bonne note c’est bon, sinon ils le grondent et ne font aucun effort pour savoir la cause de cet échec ou cette chute de niveau.
Ensuite il y a la direction et les professeurs, ils font de leurs mieux pou mener à bien la gestion des cours et des absences. Ils exigent la présence des parents lorsque l’élève s’absente. Et les professeurs à leurs tours ne permettent à aucun élève de sortir de la classe jusqu’à la fin du cours. Cependant, beaucoup de choses manquent pour que la réussite des élèves soit en moyenne assurée.
Enfin, il y a les enfants, les collégiens et les lycéens. Comme nous le savons tous, les jeunes dont l’âge est entre 10 et 20 ans sont généralement irresponsables et sont inconscients du mal qu’ils font à leurs parents et à leur carrière. On ne peut pas les pointer du doigt, puisque leurs comportement dépend généralement de l’environnement où ils ont grandi. L’enfant s’habitue alors à un mode de vie qui influence son comportement. Il est alors soit un élève brillant, soit un élève médiocre, car l’élève moyen représente généralement le niveau le plus présent dans la majorité des établissements.
La responsabilité est alors partagé entre les parents et la direction. Tous les deux doivent se réunir et trouver une solution adéquate à ce problème qui va à l’encontre de la réussite scolaire des élèves. Dans une ère de sciences et de développement, on ne peut négliger ce point qui représente la base d’une génération développée. Les mentalités ont changées et le pays aussi, nous sommes entrain de construire un nouveau pays, un Maroc où règne la bonne gouvernance, l’égalité des chances et un système éducatif réussi que ce soit au niveau primaire, secondaire ou universitaire. Aux parents de considérer leurs enfants comme un investissement qui doit donner de bons fruits. De faire leur possible pour trouver le temps pour eux, afin de communiquer avec eux et de savoir la cause de leurs désintérêts et surtout de les laisser faire ce qu’ils veulent, en essayant de découvrir leur centre d’intérêt. Remplissez leurs temps d’activités sportives, culturelles, éducatives car cela les aidera à reconstituer mieux leur personnalité et vous saurez facilement vers quel domaine les orienter. La direction des lycées doit aussi se mobiliser pour exclure les élèves qui s’absentent avant les vacances, de contacter continuellement les parents car l’association des parents a pour objectif d’aider les élèves de mener à bien leurs parcours scolaires en permettant aux parents de lier contact avec les professeurs et avec la direction. Il est donc temps de passer à l’acte et de changer nos habitudes qui ne sont plus conformes à ce nouveau mode de vie. Un changement qui nécessite une vision positive de l’avenir, un travail acharné et une volonté ardente.
1 Comment
Qu’en est-il des enseignants? Ne jouent-ils pas un rôle dans tout cela?
Il faut apprendre à appeler un chat un chat.Regardons-nous dans la glace et disons que nous les incitons à s’absenter quand nous ne les encourageons pas carrément.Vous n’avez jamais vu autour de vous de ces « marchands de l’alphabet » qui chassent les élèves en leur disant: « salina dourous dyal had dawra » »li bgha yamchi yamchi » »li banli hna n9aslou nou9at »….
Et parfois même les enseignés sont présents et les enseignants ailleurs.