Mutation énigmatique de deux enseignants chercheurs
En raison de l’augmentation du nombre de bacheliers, la saison universitaire 2012/2013 se caractérise par une croissance de 19% de l’effectif des étudiants, soit , un nombre d’ universitaires porté à plus de 510 000 étudiants devant les 430 00 de l’année précédente. Un surnombre d’étudiants qui risque de compliquer la situation dans l’espace universitaire Marocain, un champ déjà congestionné et qui souffre d’une précarité aigüe.
L’université Mohammed Premier d’Oujda, avec ces 2500 nouveaux inscrits, ne fait pas l’exception, en effet, l’établissement enregistre pour l’actuelle saison un manque marquant, aussi bien en infrastructure qu’en ressources humaines. Et pourtant, deux enseignants relevant de la faculté des sciences d’Oujda ont été muté à l’Ecole Normale Supérieur ENS de Takadoum à Rabat dans des conditions ambigües.
Sans passer par les procédures en vigueurs, les professeurs en question ont décidé d’abandonner leurs postes à la faculté des sciences d’Oujda FSO (département de biologie), où il leurs a été affecté leurs tableaux de service et de prendre la direction de Rabat pour débarquer à l’ENS Takadoum.
Il faut noter que, jusqu’à présent, les disciplines enseignées par ces deux enseignants ne sont pas assurées. Et que les étudiants, de la FSO, sont privés de l’enseignement correspondant. De plus, le matériel du laboratoire, dont ils étaient responsables, est toujours séquestré dans des locaux cadenassés.
En tout cas, ces deux enseignants n’ont fait qu’à leurs têtes, mais qu’elle est l’attitude des responsables dans notre établissement ? ont il fait le nécessaire pour remédier au problème ? ont-ils appliqué les lois en vigueurs vis-à-vis de ceux qui n’ont pas respecté les instances ?
Vraiment un problème épineux qu’il urge de résoudre pour l’intérêt des étudiants
ELACHOURI Mostafa
Email :elachouripresse@gmail.com
3 Comments
M. Le professeur, en tant que lecteur, j’aurais préféré que cette affaire soit traitée au niveau des instances légales de l’université (département, conseil de la faculté, conseil de l’université, snesup). Si c’est déjà fait, ce serai plus utile de nous dire ce qui a été décidé par ces instances, et merci.
Normalement, cette affaire doit être réglée à la Faculté puis le conseil de l’Université. Il y a quand même des instances. Sans oublier, nous sommes au Maroc, et tout est possible. En plus, il faut voir l’intérêt général de M. tout le Monde. Il y a des professeurs qui sont parti bi balach, en passant par les AG des départements concernés. Aujourd’hui il faut veiller à restituer la dignité de l’Université Morocaine et aller en avant. Reléchir positif …
Aux concernés, que je respecte sans les connaitre :
S’agirait-il d’un secret propre à l’université, pour que l’opinion publique ne devrait pas en savoir quelque chose ? Ne voyez vous pas qu’en adoptant une telle attitude, vous vous retrouvez dans une logique contraire à celle de lutte contre le « FASSAD » ?