DECELER ET INTERROGER DES INDICES REVELATEURS : POUR SE PREPARER AUX EXAMENS SCOLAIRES
DECELER ET INTERROGER DES INDICES REVELATEURS :
POUR
SE PREPARER AUX EXAMENS SCOLAIRES
L’année scolaire en cours, à l’instar des années précédentes connaît la dernière ligne droite d’une arrivée sans grande surprise pour certains qui y voient la fin d’un processus éreintant, angoissant, loin d’être prometteur.
Mais ce n’est pas le cas de tous, heureusement très nombreux, celles et ceux qui éprouvent une sensation de petite amertume au goût amalgamé d’un parfum à la senteur presque paradisiaque, et regrettent non sans un brin d’inquiétude, que l’année scolaire envoie, en ce mois de mai 2012 à partir des espaces d’activités diverses, un semblant d’essoufflement, de fatigue, voire même d’ennui.
Pour cette catégorie, l’année scolaire est loin d’être achevée. C’est le moment où jamais pour entamer des révisions substantielles, des préparations fort laborieuses, des mises à jour ponctuelles et précises, des opérations d’enrichissement ciblé grâce en premier à l’aide et au soutien du professeur.
C’est aussi l’occasion à ne pas rater, de se mesurer, de s’apprécier à sa juste valeur, de vérifier ses connaissances, ses façons de faire, de corriger, de rectifier, de redresser, d’ajuster. Bref, on se voit tel qu’on se perçoit, on évite à tout prix de se cautionner, de se plaire, de pencher vers
une sorte de complaisance maladive et trompeuse.
Quoi de plus aberrant, de plus impardonnable que de se trahir, d’être son propre agent destructeur, d’opter paresseusement pour cette forme de laxisme imperturbable en vue de se faire plaisir en se précipitant pieds en avant dans le gouffre d’un confort moral fabriqué de toutes pièces, habité par des sirènes inductrices en erreur.
Il s’agit de prendre les choses au sérieux. Il est question de sortir vainqueur de ses tentations, de ses penchants, de ses désirs. Choisir toujours les voies les plus faciles, c’est accepter le désordre, la désorganisation du temps, du travail, de la créativité, et du dynamisme catalyseur.
Il vaudrait mieux que l’on découvre ses points faibles, bien avant le jour « j » des examens de fin d’année scolaire. Et puis, pourquoi donner l’impression que l’année scolaire touche à sa fin, alors que nous sommes encore au mois de Mai ? D’aucuns rétorquent à ce genre d’interrogations, que certains élèves préfèrent réviser leurs cours à la maison, dans le calme et la sérénité.
Dans l’établissement scolaire, précisent-ils, on subit beaucoup de stress ; par ailleurs, il n’y a pas d’appareils distributeurs de boissons fraiches, ou chaudes. Selon eux, en général, le cadre ne se prête pas aux travaux de révision ou de préparation aux examens de fin d’année scolaire.
Il n’y a pas mieux, pour se préparer sérieusement aux examens, que de s’essayer tout seul, ou en groupes, à des épreuves de simulation rapprochée, à condition de s’y mettre tout au long de l’année scolaire.
Il convient donc de travailler au fur et à mesure que l’on progresse, dans la lucidité et avec intelligence, ce qui permet favorablement et indiscutablement de se juger réellement au moyen d’épreuves largement expérimentées
.
Les docimologues chevronnés et avisés, parlent, à ce propos de révélateurs infaillibles de possibilités et/ou de lacunes.
Car travailler, étudier, se préparer, s’entraîner, réviser, c’est avant tout et surtout se familiariser avec des révélateurs qui ne trompent pas, des révélateurs aussi infaillibles que possible ; et dans ce sens, le professeur est mieux placé que quiconque pour entraîner les apprenants à ce genre d’exercices très formateurs. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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