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DE SIMPLES REFLEXIONS PEDAGOGIQUES !

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             DE SIMPLES REFLEXIONS PEDAGOGIQUES !

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Le domaine de l’éducation  en général, et un système éducatif dans un pays donné, en particulier, ne sont  jamais exclusivement responsables du devenir d’une école en sa qualité d’institution de l’état, comme une toute autre institution.

Certes, il incombe aux responsables de l’éducation de veiller à concrétiser sur le terrain, une politique éducative aussi finalisée que possible, néanmoins de nombreuses zones d’ombre requièrent inéluctablement des éclairages, tant sur la forme que sur le contenu.

Faut-il comprendre le concept de concrétisation comme une exécution pure et simple, à la lettre, d’un programme  de finalités arrêtées par une autorité suprême, quand bien même tout le monde s’ingénierait à comprendre le concept de concrétisation autrement.

On pourrait bien, forger une acception  selon une signification qui lui est prédestinée, selon le sens voulu d’une interprétation sur commande, qui supervise toute volonté de prendre une quelconque initiative.

Il ne suffit donc plus  de savoir/pouvoir interpréter les textes  officiels linguistiquement, sémantiquement, sociopolitiquement, socioculturellement …..Mais il faut surtout, selon cette interprétation sur commande, posséder une compétence interprétative irréprochable, d’une autre nature, d’un autre registre (découvrir, trouver, comprendre, appréhender, interpréter, argumenter…).capable de servir de véritable outil de défense pour parer à toute éventualité d’interprétations tendancieuses.

Dans ce même contexte d’idée, une autre question s’impose, et du coup, se pose perpétuellement et avec insistance, chaque fois qu’il est question de réforme, d’échéances électorales, ou de la désignation d’un autre responsable à la tête du ministère de tutelle.

S’agira-t-il de continuité ? De rupture ? De rupture dans la continuité ? Il n’est pas question, dans ces cas, de viser par de telles interrogations à éclabousser des personnages ayant accepté de nager dans des marécages de politique politicienne.

Toutefois, il serait juste et loyal de reconnaître la pertinence et l’intérêt des interpellations formulées, par des chercheurs respectueux et respectés telles que : Qu’est-ce que la réussite scolaire ? Qu’est-ce -que l’échec scolaire ? Qu’est- ce- que l’école de la réussite ?  Ou plutôt qu’est-ce qu’elle devrait signifier pour des pays moins avancés, qui se cherchent encore, qui se débattent dans les tumultes des choix imposés par des exigences de la mondialisation ?

Il serait juste, objectif, et loyal pour des pays moins avancés, d’utiliser des critères propres à eux, pour définir les caractéristiques de la réussite et de l’échec scolaires. Des critères appropriés aux différentes situations sociales, économiques, politiques, culturelles, qui devraient justement rimer avec la situation réelle du terrain ;  des systèmes éducatifs qui reflètent, sans langue de bois ni langue de buis, la situation générale de la nation toute entière.

Dans tous les domaines, et dans celui de l’éducation plus particulièrement,  il n’y a pas pire que le mensonge, que les appréciations tendancieuses.

Il n’y a pas mieux que des révélateurs justes , rigoureux et incisifs, obéissant à des critères appropriés  à  l’état réel d’avancement des politiques éducatives

Ce ne sont là, dans tous les cas  de figure, que de simples interrogations.

  1. DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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2 Comments

  1. Mhammed Alem
    05/10/2011 at 22:20

    Merci Monsieur Sahlaoui pour vos « éclairages » -que je trouve pour ma part « tardifs », insuffisamment analytiques -en termes professionnels -excusez du peu…
    Au-delà de toute boutade (non)malveillante et, dans un esprit se voulant -au moins- aussi -professionnellement « participatif » et « constructeur/constructif » que « celui » auquel vous faites référence- ne croyez-vous pas (vous qui étiez aux commandes -et donc censé être plus « averti » que d’autres-)qu’une approche plus professionnelle, plus « réaliste », et … plus « clairvoyante » ait -enfin- droit de cité dans ce qui nous sert de « bavardage-vendu-comme-de-sacro-saintes-VERITES-à-tout-le »Monde »…. ?
    je ne débats pas, je ne polémique pas… J’essaie juste de poser la question de la « fiabilité » et de la « valididé » (en références àvotre écrit).

    Je voudrais que cette réaction ne subisse pas la censure de Oujda City… Je voudrais que la parole -quand elle s’engage nominativement, soit véhiculée par ce site -qui n’a pas publié même mes remerciements par rapport à l’effort entrepris -par « lui »-pour sauver -au concret- 24 fillettes…
    Encore une fois merci (au nom des 24 fillettes)

  2. Mohamed ES SBAI
    07/10/2011 at 13:51

    Bien dit monsieur ESSAHLAOUI. Si les choses ne sont pas claires et nettes à Rabat, comment voulez-vous qu’elles le soient dans l’esprit de l’enseignant en bas de l' »échelle?

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