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Journées d’études à Oujda sur l’agroalimentaire et le développement durable

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Oujda, 25/05/11- « Agroalimentaire, sécurité sanitaire des adéveloppement durable » est le thème des journées d’études organisées, les 24 et 25 mai, à l’université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda.

Initiée par l’UMP en partenariat avec les directions régionales de l’Agriculture et de l’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires), cette rencontre scientifique s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de l’université sur son environnement socio-économique, ont expliqué les organisateurs.

L’objectif principal de ces journées est d’impulser et de soutenir les activités de recherche appliquée Œuvrant pour le développement du secteur de l’agroalimentaire dans la région de l’Oriental, ont-ils fait savoir, notant que cette initiative est menée dans le cadre de la coopération universitaire UMP-CUD (commission universitaire pour le développement belge).

Les intervenants lors de cette rencontre ont axé leurs communications sur les filières prioritaires de la région à haute valeur ajoutée (agrumes, oléiculture, lait, dattes, .. ) et leur restructuration selon le modèle prôné par le « Plan Maroc vert », et sur la démarche qualité et sécurité sanitaire des aliments pour assurer la conformité des produits alimentaires aux normes et exigences des marchés nationaux et internationaux.

Les participants ont débattu également de la valorisation des produits agricoles à travers la labellisation et la diversification des productions (IGP, AOP, produits de terroirs).

Le secteur de l’industrie agroalimentaire (IAA) contribue de manière décisive aux grands équilibres macroéconomiques du pays, ont-ils relevé, rappelant que ce secteur participe au PIB industriel à hauteur d’un tiers et au PIB national à hauteur de 8 pc.

L’agro-industrie est également considérée parmi les secteurs prioritaires pour le développement de la région de l’Oriental, ont estimé des intervenants.

« Considérée comme un moyen d’affirmer sa différence, de renforcer l’image de ses produits face à une concurrence nationale ou internationale de plus en plus vive, d’abaisser les coûts de production en limitant les pertes dues à la non- qualité, aujourd’hui, la qualité constitue un élément de survie dans un univers

de compétition », a souligné Sindic Mariane, de l’université de Liège (Belgique).

Dans ce contexte et face à la crise de confiance des consommateurs, a-t-elle poursuivi, le secteur des productions agricoles se doit de mettre en place des démarches visant à garantir la qualité des produits.

S’agissant de la mission de la direction régionale de l’ONSSA, créée il y a maintenant une année, des intervenants ont indiqué que cette direction assure régulièrement le contrôle sanitaire et qualitatif des produits alimentaires destinés au marché local et à l’exportation.

Ce contrôle est effectué au niveau de 12 abattoirs municipaux, 47 tueries rurales, 3 halls de poisson, deux marchés de gros légumes et fruits et 98 établissements de transformation et de manipulation des denrées alimentaires, ont-ils expliqué, affirmant que durant l’année écoulée, 40.270 actes de contrôles ont été réalisés par les brigades d’intervention et quelque 905 dossiers d’infractions ont été ainsi transmis aux instances judiciaires.

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