A cette fin, la direction régionale de la délégation générale de l’administration pénitencière et de la réinsertion a organisé en collaboration avec le centre des études juridiques et sociales de la faculté de droit de l’université Mohammed Premier d’Oujda, le samedi 30 avril, une journée de sensibilisation sous le thème « Détenu, de la rééducation à la qualification » Les travaux de cette journée auxquels ont pris part un grand nombre de juristes, des magistrats, enseignants et étudiants chercheurs en plus des cadres de l’administration pénitencière d’Oujda, ont été couronnés par d’intéressantes recommandations à même de faciliter la réinsertion du détenu dans la vie socio professionnelle au terme d’un débat fructueux.
Au fait, les participants à cette manifestation qui ont abordé la problématique de la rééducation et la réinsertion des prisonniers du droit commun sous différentes angles sur les plan théorique et pratique, admettent à l’unanimité qu’il s’agit d’une cause de toute la société et de fait la responsabilité incombe à toute la communauté.
Les participants ont proposé d’améliorer les conditions matérielles des pénitenciers, de les doter d’infrastructures pédagogiques et éducatifs modernes telles que mosquée, école, bibliothèque, salles de cours, salles multimédia ….etc, de programmer des sessions de formations initiales et continues, des séminaires et stages au profit de tous les intervenants auprès des détenus en sorte de former des compétences dans les domaines psychologique et juridique plus particulièrement. I l a été aussi recommandé que la jurisprudence marocaine adopte toutes les conventions internationales en vertu desquelles le Maroc s’engage à respecter les droits de l’homme et les valeurs humaines mondialement reconnues.
Naima El bouzagaoui, cadre de l’administration, a proposé la mise en œuvre du rôle de l’assistant social, pierre angulaire autour de laquelle s’articulent toutes les activités au sein de l’établissement pénitencier.
Tout en salant cette louable initiative, nous estimons aussi nécessaire de penser à des peines non privatives de liberté en sorte que le détenu puisse accomplir des tâches sociales fructeuses pour le pays.
Mohammed Zerhoudi