Mohammed Zerhoudi ( L’economiste ) interviewant Mohammed BRAHIMI Wali de la région de L’oriental
Entretien avec Mohamed Brahimi, wali de la région de l’Oriental
 
· L’économiste: Pourquoi un festival d’Oujda?
– Mohamed Brahimi:  La ville d’Oujda a besoin de se construire une notoriété tant sur le plan national qu’international. Il s’agit aussi de renforcer ses attributs et atours pour la rendre plus attractive. Pour cela, il fallait, entre autres, un moteur de notoriété sous forme d’un événement culturel de dimension mondiale, capable de l’inscrire dans la durée et de lui affecter l’image d’une capitale régionale dotée de grandes potentialités.

· Mais pourquoi spécialement la musique raï?
– Oujda jouit d’un riche patrimoine où la musique et plus spécialement le raï occupent une place majeure. On aurait pu tout aussi bien construire ce moteur culturel sur le gharnati qui est l’archétype des musiques locales. Nonobstant sa qualité, les mélomanes de ce genre musical ne se comptent pas par milliers. Alors que le raï est beaucoup plus populaire et qu’il a su s’exporter au-delà des frontières de l’Oriental et du Maghreb.
En clair, le raï est une musique du monde, un facteur de marketing sûr, capable d’inscrire la ville dans la notoriété, comme Essaouira, Fès ou Marrakech.
Les promoteurs de ce festival croient dur comme fer que cette manifestation est de nature à donner une nouvelle image de la ville.
        
· Comment est financé cet événement?
– Pour réussir une manifestation d’excellence, il est évident que le financement est le nerf de guerre. Les moyens doivent être à la hauteur des ambitions. C’est pourquoi les organisateurs ont fait appel aux sponsors et plusieurs bailleurs de fonds.

Propos recueillis par Mohammed Zerhoudi
d’aprés L’ECONOMISTE