Faculté de lettres, UMP Oujda : de déception en déception !
Zaid Tayeb
Comme l’un des étudiants se rendait presque quotidiennement à la faculté des lettres et des sciences humaines pour s’instruire de l’évolution de son dossier de transfert de l’une des facultés de l’UMP Oujda, à une autre faculté de la même université et de la même ville, il m’a demandé de l’accompagner pour voir de moi-même comment allaient les choses. Pour rappel, il y a plus d’un mois que les étudiants inscrits dans d’autres facultés ayant exprimé leurs vœux de changer de faculté au sein de l’université d’Oujda, attendent toujours que le transfert prenne forme et se concrétise par voir leurs noms épinglés sur les tableaux qui attendent d’être utiles. Mais jusqu’au 13 novembre, date à laquelle j’étais à la faculté de lettres avec l’étudiant en question, les tableaux attendaient toujours d’être chargés de leur cargaison des listes des transférés. La chose la plus grave est que les étudiants en question sont en période d’hibernation : en attendant leur transfert, qui perdure, ils ne suivent ni les cours dans leur faculté où ils sont inscrits ni dans celle qu’ils postulent. Trois scénarios s’offrent à eux, malheureusement tous négatifs.
Dans l’attente du transfert, les étudiants continuent à fréquenter la faculté où ils s’étaient inscrits initialement. L’inconvénient est que si la demande de transfert est rejetée, toute leur scolarité dans la faculté d’origine ne sera que perte de temps et d’efforts.
Au lieu d’attendre le transfert, les étudiants doivent prendre les devants et suivre ‘’clandestinement’’ les cours dans les facultés postulées. L’inconvénient est que si le transfert est refusé, toute leur scolarité ne sera que perte de temps et d’efforts.
Dans l’attente du transfert, les étudiants doivent faire preuve de patience et attendre le verdict de la commission. L’inconvénient est que le transfert n’a pas encore été annoncé et leur scolarité est au point mort depuis plus d’un mois.
Chaque jour apporte avec lui son lot de misère. Le premier semestre est à sa moitié. Les étudiants déambulent entre les facultés et entre les différents services des différentes facultés pour se renseigner. Les bureaux de la scolarité sont tout le temps pris d’assaut par les étudiants. Pour une simple information, il leur faut entrer dans une longue file d’attente pour qu’on leur réponde qu’on ne sait encore rien, et qu’il faut attendre. Le mot attendre se répète dans toutes les bouches des responsables et à tous les niveaux de la hiérarchie.
Comme les mots et les phrases qui reviennent le plus souvent dans la bouche des responsables des services de la scolarité est ‘’attendre’’, ‘’on ne sait rien’’, ‘’c’est pour bientôt’’, l’étudiant en question m’a demandé de l’accompagner à l’administration pour mieux être renseigné par un responsable de plus haut niveau. La présence d’une secrétaire m’a confirmé qu’il ne pouvait s’agir que d’un responsable qui devait être plus haut de quelques marches que les autres. Il l’était en effet, et la majesté de son bureau l’attestait. Quand il a appris le but de notre visite, il nous a répondu que ses services avaient 15000 ( !!!) demandes à traiter, que cette opération n’était pas facile pour ceux qui croient le contraire, que blablabla ,que blablabl, que blablabla, et qu’en conséquence, nous devions aller voir le responsable de la scolarité pour nous dire exactement quand les demandes seraient traitées et les listes rendues publiques .
Retour à la case de départ !!!!
En conclusion : que doivent faire les étudiants dans l’attente du traitement des dossiers de transfert ?
1 Comment
Bonjour cher confrere et ami ! Le sysyeme educatif est entierement malade tout le monde le sait, depuis les hautes instances jusqu’à la basse échelle hiérarchique outre la masse . La crise n’a pu infecter ou affecter uniquement les programmes et la structure pédagogique et autre, ceux qui le gerent et de qui nous attendons qu ils le guerissent sont malades, nous avons d or et deja, vous et moi et plusieurs d autes sur ce site et /ou sur d autres fait preuve de moralité et de conscience en faisant couler assez d encre à ce sujet mais en vain… La crise est à l amont et non a l aval. A bon entendeur. MOHAMMED BOUASSABA/Rabat.