La course au Parlement.
Ils sont plus de 30 partis politiques à se disputer grotesquement les 395 sièges du conseil des représentants, tout en exposant timidement et ridiculement leurs programmes. Car, d’une part, ils incarnent avec bouffonnerie la mascarade démocratique que connaît le pays depuis 2011 et essaient de se situer maladroitement entre petitesse et grandeur, en plus, si le « Bourgeois » de Molière fait tout pour devenir gentilhomme, les nôtres font tout pour gouverner ou être au Parlement, et, d’autre part, ils savent bien que la majorité des Marocains ne croient plus à leurs promesses mensongères, puisqu’ils ne cherchent que l’argent, la gloire et la célébrité. Toutefois, 4 « grands » partis, dont les « Mousquetaires » s’engagent à sauver le peuple ainsi que le pays du chômage, de la précarité, de la corruption et de l’abus de pouvoir, ont toutes les chances d’obtenir le plus grand nombre des sièges. D’abord, le parti des « psychologues religieux », qui, comme d’habitude, ont recours au discours démagogique et à l’idéologie religieuse pour endormir les électeurs et voter à leur place.
Puis, le parti des richissimes qui ont amassé illégalement des fortunes considérables, souvent au détriment du petit peuple et qui, à chaque élection, s’adressent aux électeurs pauvres et démunis pour marchander leurs voix.
Ensuite, le parti des dandys, ces blancs-becs qui ne cessent de se mêler aux affaires politiques depuis toujours, bien qu’ils n’y comprennent rien, mais qui prétendent être plus nationalistes que quiconque, et qui se servent de leurs apparences pour tromper les plus naïfs des électeurs.
Enfin, le parti des « Hajs » alcooliques qui vénèrent l’eau-de-vie d’orge malté, et qui s’adressent aux Marocains en état d’ébriété afin de maîtriser le discours hypocrite et populiste, et qui sont prêts à s’allier même avec le diable, pourvu qu’ils aient leur part du gâteau.
Voici donc les « chevaliers de la légion d’honneur » qui vont se charger des affaires politiques et diplomatiques des Marocains, tout en malmenant le pauvre peuple pendant un autre quinquennat comme ont fait leur prédécesseurs, à l’exception de M. Abderrahmane Yousfi.
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