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La diplomatie algérienne en flagrante dégénérescence

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He oui ! A force de miroiter les pétrodollars, les responsables algériens n’ont pas vu le vent des idéologies éculées, leur fond de commerce sur les plans africain, arabe et international pour asseoir leur éphémère leadership, s’essouffler et disparaître définitivement ; une disparition accompagnée par une chute vertigineuse du prix du pétrole, obérant gravement son économie et portant un sacré coup à la diplomatie des valisettes de pétrodollars.
Pour les seuls mois de mai, juin et début juillet 2017 les dirigeants algériens et leurs affidés du polisario se sont fait entarter à moult reprises sur le plan diplomatique.
Ci-après un rappel non exhaustif des déroutes diplomatiques des responsables algériens et miliciens polisariens durant cette période :
1/ le 05 mai 2017, le Ministre malawien des Affaires Etrangères a annoncé le retrait de la reconnaissance de la RASD par son pays,
2/ le 03 juin 2017, le vice-Ministre des Affaires étrangères du Myanmar a annoncé le soutien de son pays à la position du Maroc au sujet de la question du Sahara marocain,
3/ le 08 juin 2017, la justice panaméenne inflige un cinglant camouflet aux miliciens polisariens en les déboutant de leur plainte en vue de saisir le navire « Ultra Innovation » transportant une cargaison de phosphate marocain en provenance de Phosboucraa et destinée au Canada,
4/ le 19 juin 2017, le Ministre angolais des Relations Extérieures s’est rendu en visite de travail au Maroc, la première depuis plus de vingt ans. Un évènement qui constitue tout un symbole pour la diplomatie marocain lorsqu’on sait que l’Angola est considéré comme une « citadelle » algérienne et un soutien du Polisario.
5/ le 25 juin 2017, le Comité de Décolonisation de l’ONU (C24) a conclu ses travaux sur un double échec cuisant pour son Président, l’Ambassadeur du Venezuela, Rafael Ramirez, et pour l’Algérie, mettant à nu l’agenda personnel et idéologique de l’Ambassadeur Ramirez et de l’Algérie au sujet du Sahara Marocain.
En effet, la grande majorité des Membres du Comité a imposé une fin de non-recevoir aux manœuvres du Venezuela et de l’Algérie visant à conférer au polisario une soi-disant représentativité du Sahara Marocain, obligeant les adversaires du Maroc à renoncer à tous les paragraphes de la résolution du Comité, initialement imposés par la présidence vénézuélienne et instigués par l’Algérie.
Ces paragraphes faisaient référence à la participation du polisario en tant que représentant du Sahara Marocain et appelaient à une visite du Comité de décolonisation de l’ONU dans les provinces du Sud du Maroc.
6/ du 1er au 03 juillet 2017 juillet 2017, à Addis Abéba, capitale de l’Ethiopie, où se trouve le siège de l’Union Africaine (U.A), le Maroc a marqué trois précieux points contre ses adversaires, à savoir que l’U.A s’en tient désormais à la compétence exclusive de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain, appelle à une solution strictement politique et expurge de son lexique toute la terminologie algéro-polisarienne hostile au Maroc.
7/ le 03 juillet 2017, Monsieur Moussa Fakhi, le nouveau Président de la Commission de l’Union Africaine (U.A) annonce avoir pris note des arguments du Maroc concernant son Sahara et des efforts sérieux et crédibles que lui reconnaît la communauté internationale pour clore définitivement ce dossier et exprimé clairement son soutien à une solution consensuelle au Sahara marocain ainsi que sa satisfaction concernant la baisse des tensions au niveau de la zone de Guerguerat et la nomination d’un nouvel envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, l’ancien Président allemand, Monsieur Horst Köhler, qui a l’intention de lancer une nouvelle initiative pour trouver une solution pacifique au conflit.
Cette déclaration du responsable de cette commission, en rupture avec le langage de l’Algérie et du polisario a frappé de mutisme la presse algérienne qui a omis de relever la nouvelle position de l’U.A et préféré opter pour la désinformation.
8/ le 05 juillet 2017, le Parlement Européen renvoie l’Algérie et son pantin polisarien à leurs chères études après le rejet du projet de résolution présenté par des eurodéputés écologistes, recommandant l’élargissement du mandat de la Mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) au contrôle des Droits de l’Homme au Sahara et ce, par 316 voix contre 189 ; un projet qui invitait à « mettre à exécution l’arrêt de la Cour de Justice Européenne au sujet du Sahara occidental et soutenir les efforts de l’ONU visant à obtenir un règlement équitable et durable du conflit au Sahara occidental, sur la base du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et conformément aux résolutions des Nations-Unies en la matière; œuvrer pour que la MINURSO soit dotée d’un mandat relatif aux Droits de l’Homme, à l’instar de toutes les autres missions de maintien de la paix des Nations-Unies, et pour que tout le personnel de la MINURSO soit autorisé à reprendre ses fonctions ».
Pour rappel, la proposition d’élargissement du mandat de la MINURSO avait été rejetée fin avril 2017 par le Conseil de sécurité.
En conclusion, à la lecture de ce qui précède, il est évident que l’ère de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été jetée aux orties lors du dernier sommet de l’Union Africaine.
Une période où les décisions de l’U.A ont été allègrement perverties par les ennemis du Maroc, avec l’aide de l’ancienne Présidente de la Commission de l’U.A, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Aujourd’hui, la demande de la commission d’une solution consensuelle semble être conforme à la proposition d’autonomie faite par le Maroc pour résoudre ce conflit et mettre fin aux manipulations du tandem Alger-polisario.
Nul doute que tout un chacun est désormais conscient que la trahison d’Edem Kodjo, ancien secrétaire général de la défunte l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A), sous le mandat duquel la fantomatique « RASD » a été admise au sein de l’organisation panafricaine, après avoir été appâté par des valisettes de pétrodollar, doit être réparée au plus vite.
Six mois seulement après son retour au sein de l’Union africaine, le Maroc est déjà en train de réussir ce qu’il n’a pu réaliser en 34 ans de politique de la chaise vide: pousser le polisario vers la porte de sortie de l’organisation continentale.
Un bilan diplomatique algérien, qui vaut non seulement pour la période décrite en supra mais aussi depuis le début d’année 2017, nul en comparaison aux victoires éclatantes et percutantes du Maroc.

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