Drôles d’études à l’université Mohamed I

 d’Oujda/  section économique

Il fut un temps où l’enseignant faisait tout ce qui était dans son pouvoir   pour aider ses étudiants à avoir  le maximum de connaissances et  réussir à leurs examens sans trop de difficultés, quitte à sacrifier son temps et son matériel et c’est ce qui faisait sa renommée  et sa fierté.

         Aujourd’hui nous assistons à des situations révoltantes qu’un simple d’esprit ne peut  admettre ou tolérer.

         Aussi demanderais-je à monsieur l’éminent professeur « E » de la section économique de nous expliquer pourquoi il attend la dernière minute de l’examen pour mettre en vente ses polycopies ; trois jours exactement avant les examens.

– Est-ce par sadisme ? par vengeance ? pour punir ? par crainte que ses élèves ne deviennent plus instruits que lui et ne prennent sa place ? ou tout simplement pour monter les enchères ???

         Cher monsieur si vous trouvez que 25 ou 50 DH sont trop peu pour les photocopies des manuels que vous faites, (d’ailleurs illicites parce que vous êtes  loin d’en être l’auteur) alors fixez  votre prix ,nous sommes prêts à vous les payer 5fois,10 fois plus cher, mais de grâce publiez les dès le début du module pour que vos pauvres étudiants puissent les travailler à temps.

         Ne soyez pas radin et misanthrope, pensez à vos propres enfants et soyez digne de votre besogne.

 Et croyez-moi ce n’est pas avec  ces quelques misérables DH que vous allez pouvoir prospérer et édifier des projet

         Mais ce qui crispe le cœur, c’est d’entendre un professeur dans ce cycle supérieur interdire à ses étudiants toute recherche ou documentation en dehors de ses polycopies :

« je vous ai donné ‘el batata’ donnez-moi ‘el batata’ »  disait l’un d’eux.

Quelle décadence !

Savez-vous la raison pour laquelle ces gens refusent toute nouveauté ?

C’est tout simplement parce que leurs connaissances sont limitées ou obsolètes.

Et dire qu’ils forment la génération future du pays !

                                                                                    Kebir(un emigré en tourment)