La ville d’Oujda a été longtemps considérée comme une ville délaissée où il y avait une absence marquante de projets prometteurs et où la vision à long terme était négligée par les responsables des différents secteurs de la région. La majorité des jeunes se déplaçait à la capitale économique et essayait par tous les moyens de trouver une place au milieu de ce nouveau monde auquel ils ne s’étaient pas habitués auparavant. Cependant, ces dix dernières années, sa Majesté le roi Mohammed VI a donné un nouveau tournant à cette ville et depuis elle connaît un développement remarquable et les investissements se succèdent dans les différents secteurs d’activités.

La voie de l’orientale se lève et son écho se répond de plus en plus. Une dynamique et une énergie qui est saluée d’avantage et qui ne cesse de se montrer créative dans ces différents projets et ces idées innovantes. Un développement qui sans la participation des jeunes n’aurait eu lieu. Une jeunesse très optimiste et qui est prête à se surpasser et à exprimer à haute voix ses aspirations et ses attentes pour un avenir meilleur.

Une jeunesse qui s’attend à l’implication de personnes plus responsables et plus conscientes de l’état de leur ville qui connaît une absence de solidarité et d’entraide de la part d’égoïstes qui sont hantés par la richesse et par le pouvoir et qui omettent toute stratégie de développement. On ne peut nier qu’il y a des responsables qui font de leur mieux pour sortir cette ville de l’oubli mais le chemin vers le changement est encore long et il demande beaucoup de volonté et de participation active et solidaire, parce que l’Etat n’est pas le seul responsable de la marginalisation et de l’exclusion dans lesquelles nous vivons, nous sommes tous concernés par le changement et le développement de notre ville. Nous devons prendre une voie armée de principes et de fondements de base pour un départ qui déborde de bonne foi, de transparence et de créativité libérés de toute restriction et de toute contrainte qui limitent nos esprits à avancer dans le bon sens.