Ecosystème
Sauvons la forêt de Sidi Maafa !
Vengeance ou négligence !

La forêt  Jbel Al Hamra (sidi Maafa), est un endroit magnifique pour les randonneurs, les sportifs et les amoureux de la nature. Mais, elle n’est pas à l’abri de tout danger. La menace est partout et l’homme en est responsable. Dés qu’on mit le premier pas à l’intérieur de cette forêt, on remarque que certains citoyens ont le sentiment de vengeance envers la nature. On voit partout des sacs en plastique, les uns accrochés aux arbres, les autres éparpillés par terre, des bouteilles en plastique jetées le long et le large des pistes, des couches-bébés, des boîtes de conserve en métal et autres produits d’emballage, et… Même des déchets de l’homme, parce qu’il manque les cabinets d’aisance ou ils sont fermés. Autre, le surpâturage qui entraîne la dégradation de la végétation et des sols, le déboisement à des fins domestiques, les incendies qui font des ravages chaque année. On trouve partout des chiens sauvages, et des ânes errants. Sans oublier le pillage de planches de tables et de bancs servants aux promeneurs. Pire encore, les débris de bâtiments jetés au pourtour de la forêt, car les nouvelles villas serrent la forêt de sidi Maafa et l’étouffent.

Le grand danger, c’est celui des guerrières (Moukatilat), chargées de pétrole, elles traversent la forêt, creusent les pistes, projettent de la poussière, polluent l’atmosphère, et mettent en danger les sportifs et les randonneurs. Et si une (moukatila) brûle au milieu de la forêt, vous imaginez les conséquences !

La forêt de Jbel el Hamra est sans surveillance. Le Haut Commissariat des Eaux et Forêts et de la Lutte contre la Désertification devrait mettre en place un garde forestier pour la surveiller. Conscients ou inconscients les habitants avoisinants cette forêt, ont une part de responsabilité de la dégradation de la forêt de Jbel El Hamra.

Le temps passe vite, il est urgent de réagir, pour sauver cette forêt. Le seul poumon de la ville urbaine d’Oujda est menacé. Si la forêt souffre, nous souffrirons. Et si nous ne changeons pas nos comportements, nous souffrirons autant. Il est urgent de mettre fin à nos comportements anodins. On doit sensibiliser la population aux problèmes de la protection de l’écosystème.

Soyons responsables et apprenons à nos enfants (adultes de demain), surtout l’amour de la nature. Car aimer la nature, c’est aimer soi-même, et protéger la nature, c’est protéger soi-même.

La nature est belle ! Si elle quitte le monde, c’est parce que l’homme l’abandonne.

Mes remerciements à l’Association des Amis d’Oujda pour l’Environnement, qui ramasse les déchets.

Cet article est écrit par un randonneur.