Le Maghreb des Peuples…et de la Patate

Le Maghreb des Peuples…et de la patate.
L’augmentation des prix au Maroc de la pomme de terre, le manque de cette denrée surtout en Algérie ! Un dénominateur commun existe entre nous les grands ténors du Maghreb, le pouvoir d’achat tantôt faible ici, tantôt affaibli labà. Le gouvernement algérien a créé "l’Office de la patate", véritable instrument de conflit pour veiller aux besoins des populations insurgées en pomme de terre, devenue quasiment inexistante dans un pays qui, jadis, faisait évanouir d’envie et jalouser, tant ses fortunes agricoles étaient extraordinaires, alléchantes et hautains.
Chargé d’un rôle distinct, à savoir garantir la satisfaction des besoins de la population algérienne en pommes de terre, "l’Office algérien de la patate" c’est son appellation d’ailleurs, a importé à tour de bras de presque tous les pays producteurs en masse de cette denrée des milliers de tonnes pour la déverser sur le marché algérien…mais malheureusement,ces gigantesques efforts n’ont fait qu’accroître les maux du peuple : les pommes de terre sont abîmées, gâtées mêmes et tout simplement destinées à être anéanties. Et donc jetées, avec une colère citoyenne de plus, qui n’a d’identique que la déboire croissante des citoyens algériens.
Colossal mécanisme bureaucratique, l’Office de la patate se voit bloqué dans un mois sacré de ramadan où la charge populaire s’accentue vigoureusement. Le prix du kilogramme de patates coûte dans son minimum souvent l’égal de 75 dirhams de chez nous…. Inutile de dire que les bas et moyens salaires se trouvent encore plus affaiblis. L’Algérie n’est pas uniquement collationnée aux difficultés de la patate, mais aussi du lait, des œufs, de tous les produits agricoles en général.
Néanmoins, il est distant le temps où les produits agricoles de nos voisins de l’Est, étaient non seulement évalués mais vendus en Europe, où attirant leurs désir pour des tangibles, un avéré ministre de l’Industrie du nom de<< Belaïd Abdeslam>>, en se livrant a l’éblouissement des hauteurs, voyait le Maroc alors comme un "jardin potager" d’une Algérie convertie en manufacture confectionneur… !
Pourtant, il est avéré de nos jours, que le Maroc aurait pu assurer à l’Algérie tous les produits agricoles dont elle a fort besoin aujourd’hui à la consommation, des patates jusqu’aux œufs, en passant par le lait pour lequel Alger vient de procurer des vaches en Europe, les tomates et les fruits en abondance.
C’est le lien vert de la solidarité maroco-algérienne, il eût pu établir la pierre angulaire d’une unité maghrébine pour le bien être de toute la population de cet aile du monde Arabe. Et, à l’exemple de l’interconnexion électrique et du canal gazier qui fonctionne déjà, Maroc et Algérie, transcendant les compléments questions de fierté ou de politique, mettraient en commun leurs chances complémentaires.
Déontologie de l’histoire, nos économies endurent de ne pas être en faveur d’un même parfait, le manque des patates s’en fuyant d’un côté et de l’autre largement abondantes mais en attente d’un acquéreurs…qui s’entêtent encore de plus en plus, même au prix de l’endurence de leurs .
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Il y a quelques années, on parlait de la guerre du pétrole, puis de la guerre de l’eau. Or, apparemment, c’est la guerre de la pomme de terre qui aura lieu.