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A Oujda, même les morts ne sont pas épargnés …. par les vivants

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Nous avons enterré l’une de nos sœurs, décédée en Belgique et plus précisément à Anvers. A son arrivée à l’aéroport, nous avons dû négocier et implorer l’agent de service pour nous libérer le cercueil, car selon lui, il manquait un document qui manquait au dossier du transfert de la dépouille. Après plusieurs coups de téléphone et l’intervention de quelques amis et parents haut placés dans l’administration, l’agent fini tout de même pour nous livrer la dépouille mortelle, qui trouva son éternel séjour au cimetière Sidi Mohamed, au Hay Mohammadi, où repose ses parents. Mais, voilà, son repos risque d’être perturbée, car quelqu’un de la famille, vient de nous dire, que la défunte s’était convertie au christianisme, quelques mois avant son décès, et qu’il possède la preuve irréfutable de cette conversion. Et en bon musulman, il s’est fait un devoir de faire tout en ce qui est en son pouvoir, pour transférer les restes de la défunte dans un cimetière chrétien, bien connu chez nous. Et à cet effet, il a pris contact avec les ulémas de notre ville, car selon lui, la défunte n’a plus de place parmi les siens musulmans. Toutefois, il se garde bien de refuser sa part dans l’héritage qu’elle a laissé, dont il a le droit de prétendre en vertu de la loi belge, ……. Voilà un paradoxe, difficile à résoudre.

Ben Moussa Hafid

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