Arabiquement we CAN’t !
Actuellement on peut officialiser la formule suivante : Si Pays x (Dont X = Pays arabe du nord de l’Afrique) donc : élimination de la coupe d’Afrique des nations. Sauf Dieu a voulu autrement.
Et Dieu a voulu autrement dans le passé en 1976 pour le Maroc, en 2004 pour la Tunisie et en 1990 pour l’Algérie. Et c’était surtout pour dire aux arabes : voilà c’est possible, croyez en vous et cherchez d’autres exploits. Malheureusement ce qu’on a fait nous depuis le temps c’est d’attendre un nouveau coup de pousse de divin.
Si on fait une analyse objective des choses, après chaque échec dans la CAN, les décisions dits « stratégiques » qui vont être prises sont très prévisibles : Changement d’entraineur si non changement de joueurs. Même parfois on peut deviner facilement les noms qui vont être éliminés et ceux qu’on va convoquer.
Sans avoir à entrer dans les clichés des mains invisibles dans les fédérations. On va posséder par un exemple simplifié pour clarifier ma vision.
On peut parler du cas des équipes nationales des pays arabes plus particulièrement – si je me permets le jugement – Comme quand on veut ranger une chambre, et on cache les objets aléatoirement dans les placards. Autrement, On gère l’apparence tandis que ce qu’on doit gérer c’est plutôt ce qui est dans les placards !
La solution de cacher les objets dans le placard esthétiquement est efficace. Mais pratiquement n’est pas opérationnelle ! Par exemple quand voudra chercher un objet ou même l’utiliser … il y’aura contraintes.
Tandis que le vrai travail qui doit être fait c’est de trier les objets existants, éliminer ceux qui n’ont pas d’utilité, garder ceux qui nous sont utiles, les organiser dans un ordre, veiller sur leur bon état (…).
J’espère que l’exemple a été bien choisi pour faciliter les choses et approcher el sens que je veux traduire.
La vision stratégique doit toucher tout les niveaux du système, même ceux qui sont chargés de la tracer. Mais avons-nous des managers assez honnêtes au point d’avouer qu’ils sont incapables de relever ces défis ?
De loin, des recommandations me viennent déjà par la tête. La première : pourquoi ne pas s’inspirer des systèmes qui ont réussis ? N’oublions pas que pour cette solution de modélisation, elle doit être obligatoirement accompagnée d’une vision d’adaptation. Le contexte de chaque pays est différent d’un autre.
Deuxième recommandation, pourquoi ne pas posséder à une restructuration globale de toute la fédération ainsi que le système sportif national en général ? Du moment que les solutions à court terme n’ont jamais données satisfaction.
Je suis le premier conscient que ces propos sont trop théoriques pour être appliqués ! Mais ils ne manquent pas de réalisme et de potentiel qui poussent à penser vraiment à les mettre en application.
On s’est habitués à l’échec mais on ne l’a jamais accepté. Malgré les critiques, à chaque début de match on soutien notre équipe nationale. Notre amour pour le drapeau est bien plus précieux que n’importe quel autre amour. Des larmes ont coulées pour une victoire espérée. C’est le temps ou jamais de procéder à une restructuration de base. On n’a rien à craindre plus que la honte qu’on récolte actuellement.
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