C’est  dans les règles de l’art que les enseignants chercheurs de la Faculté des Sciences d’Oujda « FSO » de l’Université Mohammed Premier aient accompli leur mission en respectant l’appel à la grève, lancé par le bureau du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur « SNESup », le jeudi 8 novembre 2012. Ce jour là, toutes les activités pédagogiques d’encadrement et de recherches, au sein de l’établissement (FSO), ont été suspendues. A l’issue de ce blocus, une AG (Assemblée Générale) des grévistes s’est tenue à la FSO où ils ont débattu toute une série de problèmes et de contraintes qui entravent le bon fonctionnement de la faculté des sciences d’Oujda.
Laissant ouverte l’AG, les enseignants chercheurs ont rejoint leurs collègues des autres établissements de l’université pour un sit-in devant le bureau de la présidence. Ce deuxième rassemblement a été marqué par les allocutions prononcées  par le secrétaire général du bureau régional du SNESup qui a donné une vision globale sur la situation actuelle de l’université, toute en mentionnant les difficultés qui entachent le secteur. Les représentants des autres bureaux locaux n’ont pas cessé de soulever les difficultés et les problèmes encore non résolues.
L’AG s’est poursuivie l’après midi du même jour, au cours de cette séance, l’assemblée a arrêté un communiqué regroupant trois points marquants :
1-    les enseignants demandent des éclaircissements sur la mutation
injustifiée des deux enseignants de la FSO qui n’ont pas respecté le règlement en vigueur du mouvement dans la fonction publique.
2-    Ils insistent sur la demander de l’audit pour une inspection des finances, aussi bien pour l’UMP que la FSO.
3-    Ils incitent les responsables à mettre la main à la pâte pour rehausser la situation qui est dans un état alarmant.

ELACHOURI Mostafa
Email : elachouripresse@gmail.com