13 juin 2012

Oujda  –
Quelque 353 projets ont été réalisés ou sont programmés au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad durant la période 2005-2012, dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Ces projets ont nécessité des investissements de l’ordre de 414 millions de dirhams, dont 232 MDH pris en charge par l’INDH, et profiteront à plus de 110.000 habitants, a déclaré à la MAP le chef de la division de l’Action sociale à la préfecture d’Oujda-Angad, Abderrazak Eddaou.

Les communes et les quartiers ciblés par l’INDH au niveau de la préfecture ont connu de grandes mutations grâce aux multiples projets de développement qui y ont été programmés depuis le lancement, le 18 mars 2005 par SM le Roi Mohammed VI, de ce chantier de grande envergure, a souligné M. Eddaou.

Elaborés dans le cadre d’une démarche déconcentrée qui respecte les principes de la participation, de la planification stratégique, de partenariat, de convergence des actions et de bonne gouvernance, a-t-il dit, ces projets ont pour but l’amélioration des conditions d’accès aux services et infrastructures de base et le soutien aux activités génératrices de revenus, en plus de la formation et du renforcement des capacités.

Il a ajouté que durant la première phase de l’INDH (2005-2010), la préfecture d’Oujda- Angad a connu la réalisation de 262 projets pour un investissement global de 304 millions de dirhams, dont 172 millions de dirhams financés par l’INDH, notant que plus de 70.000 habitants relevant de dix quartiers urbains et deux communes rurales ont bénéficié de ces projets.

L’Initiative nationale pour le développement Humain a permis de réaliser d’importants acquis, notamment la réduction des taux de pauvreté et de précarité à travers l’amélioration des conditions de vie des catégories ciblées et la réalisation de nombreux projets d’intégration sociale et économique, a-t-il poursuivi.

Et de souligner que l’approche retenue dans le cadre de l’INDH a contribué à la consécration de la gouvernance territoriale, à l’émergence d’une nouvelle dynamique en matière de gestion de la chose locale fondée sur la participation et l’implication de la société civile dans la mise en Âœuvre des projets de développement et leur pérennisation, en plus du renforcement de la confiance des citoyens.

S’agissant de la seconde phase de l’INDH (2011-2015), il a fait savoir que le champ d’action de l’INDH a été élargi puisque le nombre des communes rurales ciblées est passé à trois, contre deux lors de la première phase, et celui des quartiers urbains retenus s’élève désormais à 15, contre 10 auparavant, de même que les investissements mobilisés qui ont connu une hausse estimée à 163 millions de dirhams.

Au titre de l’année 2011-2012, a-t-il précisé, la commission préfectorale de l’INDH a retenu 91 projets pour un investissement global de 110 millions de dirhams, dont près de 60 MDH provenant de l’INDH. Plus de 40.000 habitants bénéficieront de ces projets de développement destinés plus particulièrement à la lutte contre l’exclusion sociale, la pauvreté et la précarité.
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