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OUJDA : RENAISSANCE DE LA CULTURE, INAUGUREE PAR L’AMEP, EN MEMOIRE DE ABID JABIR ( MAWAZINE AL HIKMA) .

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OUJDA :

RENAISSANCE DE LA CULTURE, INAUGUREE PAR L’AMEP, EN MEMOIRE DE ABID JABIR ( MAWAZINE AL HIKMA) .

Qui sommes-nous ? Des êtres universels formatés par la vague de mondialisation qui surfe sur le monde ? Ou des êtres traditionnels influencés par notre héritage et patrimoine propre ?

La question de l’identité était au centre des débats et exposés animés au cours de ces journées culturelles organisées par l’AMEP (association marocaine des enseignants de philosophie) au complexe culturel d’Oujda le 4,5, et 6 juin, et où étaient invités plusieurs professeurs universitaires.

Par ailleurs, devant une grande assistance composée essentiellement de professeurs de philosophie, enseignants,  journalistes, hommes et femmes de lettres….  les interventions du Pr KATIR DRISS étaient intéressants et remarquables .

En effet , après les mots d’ouverture prononcés par Mr OUFKIR secrétaire général de l’AMEP , le Pr KATIR (Pr à l’université de Fès) s’est largement étalé sur le sujet de la renaissance de la pensée chez les jeunes marocains à travers la NAHDA ( ou NAYDA en dialecte) dont l’expression prend diverses formes : musique, dance , RAP, HIP HOP, …… comme moyen de communication et de protestation vis à vis d’une réalité de plus en plus contestée et comme canal véhiculant une pensée avide de changement, de liberté, et de démocratie.

Néanmoins, les mots sont clairs : une jeunesse en quête d’identité creuse d’abord dans un patrimoine culturel local (NAYDA) en s’inspirant bien sûr de modèles universels. D’Aristote à weber, en passant par Nietzche et Wagner et d’autres, la question de l’identité a été largement débattue et restera liée au patrimoine culturel : c’est d’ailleurs le noyau de la pensée philosophique de ABID EL JABIRI.

A rappeler que ces 1er journées organisées par l’AMEP sont un démarrage réussi de la renaissance de la culture à Oujda, et qui enrichit la scène culturelle jusque-là marginalisée selon Pr DRISS KATIR au profit du festival de RAI et de folklore. D’ailleurs aucun responsable municipal n’a daigné assister à cette admirable manifestation surtout dont le conseil de ville est partenaire. C’EST VRAIMENT DOMMAGE

 

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